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Toulouse, Mecque des « makers » et des Fab Lab du monde entier

le 14 juillet 2018

Toulouse, Mecque des « makers » et des Fab Lab du monde entier

500 laboratoires de fabrication réunis du 16 au 22 juillet pour la Fab 14.

Pendant toute une semaine, Toulouse sera au centre du mouvement « Do it yourself ! » (« Fais-le toi-même ! »), la devise des « makers » qui créent de drôles de machines dans les laboratoires de fabrication numérique appelés Fab Lab.

Partage des connaissances

La Ville rose accueille la 14e conférence internationale des Fab Lab du 16 au 20 juillet au centre de congrès Pierre Baudis. Un millier de personnes et 500 Fab Lab venus du monde entier participeront à la Fab14, qui sera suivie d’un Fab Festival ouvert au grand public les 21 et 22 juillet.

L’objectif est d’apprendre à fabriquer soi-même grâce aux machines numériques, en passant de l’idée au prototype. Les Fab Lab ont démocratisé l’accès aux imprimantes 3D et aux machines de découpe laser qui permettent de faire des prototypes sans passer par les étapes industrielles. Les « makers » partagent leurs connaissances dans un esprit collaboratif.

Certains projets technologiques lancés par les start-up sont sortis des Fab Lab. « Le fabricant de robots agricoles Naïo Technologies a testé son premier prototype chez nous », souligne Nicolas Lassabe, président d’Artilect et organisateur de la manifestation.

Impression 3D et drones

La conférence Fab 14 s’adressera à la communauté des Fab Lab mais aussi aux chercheurs, aux start-up et aux grandes entreprises qui viennent y puiser des idées. Ils échangeront sur cinq thèmes déclinés avec des conférences le matin et 50 ateliers l’après-midi pour tester les fabrications dans un grand Superlab.

Le thème sur le futur de l’alimentation évoquera l’agriculture en ville et des technologies étonnantes comme l’impression 3D dans l’agroalimentaire : expérimentée par l’université de Columbia aux États-Unis, celle-ci localise les cuissons d’un plat pour combiner les saveurs ! La session sur la mobilité et les transports permettra de voir des courses de drones et de mini-voitures autonomes dans un challenge le 17 juillet.

Une oreille née dans une pomme…

Les « makers » plancheront ensuite sur les machines qui créent des machines, car certains Fab Lab ont commencé à fabriquer leurs appareils d’impression 3D notamment. Le thème des nouvelles monnaies et des modèles économiques évoquera l’économie circulaire et les crypto-monnaies numériques comme le bitcoin. Le dernier jour, la réflexion portera sur l’accessibilité des données sur Internet et son impact dans l’éduction, la santé et l’énergie. Parmi les curiosités, le docteur Andrew Pelling de l’université d’Ottawa expliquera comment son laboratoire a fait pousser une oreille humaine à partir d’une pomme…

Laurent Marcaillou (L'Indépendant, le 14 juillet 201

A noter que le Fab Lab 14 se délocalise dans plusieurs villes de province et notamment au Fab Lab de Perpignan, aujourd’hui et demain.

Superlab et festival

Atelier. La conférence Fab 14 sera équipée d’un vaste atelier collaboratif pour l’expérimentation et la production numérique. On retrouvera dans ce superlab des imprimantes 3D, des brodeuses numériques, des découpes laser et vinyles, des bras robotiques, des machines pour le travail du bois, du métal, du vinyle, du tissu, etc…

Grand public. Après la conférence professionnelle, le festival des Fab Lab accueillera le grand public les 21 et 22 juillet au centre de congrès Pierre Baudis et dans le jardin Compans Caffarelli. Il comprendra des ateliers, des présentations de projets et des tables rondes. Les enfants pourront faire des pancakes avec une imprimante 3D et fabriquer leur instrument de musique. Parmi les ateliers et les expositions, on pourra voir un fablab solaire, apprendre à piloter un drone dans une volière gratuite, rencontrer le réseau My Human Kit qui propose un florilège international de prototypes d’aides techniques au handicap comme l’imprimante braille (Braillerap SP), les prothèses bioniques (Bionicohand), l’aide auditive (Ganesh), etc. Le programme du festival est sur le site artilect.fr.

L'Indépendant, le 14 juillet 2018

Un mouvement né aux États-Unis

Après Santiago-du-Chili l’an dernier, l’événement se déroule à Toulouse où est né le premier Fab Lab français, Artilect, en 2009. Celui-ci compte un millier de membres (étudiants, particuliers, entrepreneurs) qui s’exercent sur une vingtaine de machines numériques (imprimantes 3D, découpe laser, fraiseuse, fer à souder pour l’électronique…) dans une ancienne chaudronnerie. Il organise un festival annuel des Fab Lab qui a accueilli 9.000 visiteurs en 2017.

Le mouvement des « makers » est né aux États-Unis. Le premier Fab Lab a été créé en 2003 au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) à Boston par le professeur de physique Neil Gershenfeld.

Le mouvement a fait tâche d’huile : 1.200 Fab Lab sont référencés par la Fab Foundation et il en existe trois fois plus en réalité.

« Leur nombre double chaque année et ils sont très hétéroclites : il y a des Fab Lab indépendants comme Artilect, des Fab Lab dans les universités et dans les entreprises », explique Nicolas Lassabe, président d’Artilect, qui organise la Fab14 avec la Fab Foundation et le Center for Bits and Atoms du MIT, avec le soutien de la région Occitanie, de Toulouse Métropole et de grands industriels.

L'Indépendant, le 14 juillet 2018

Quimper. Enedis, Engie. Le secteur de l’énergie prépare la rentrée sociale / Le Télégramme. 27 juin 2018

le 12 juillet 2018

Quimper. Enedis, Engie. Le secteur de l’énergie prépare la rentrée sociale / Le Télégramme. 27 juin 2018

Les grévistes réunis, hier après-midi, dans l’espace de vie aménagé devant les locaux d’Enedis.

 

Les jours se suivent sous la toile de tente tirée à l’abri d’un camion qui barre le site Enedis (filiale d’EDF chargé de la distribution d’électricité) de l’Eau-Blanche à Quimper. Le mouvement de blocage commencé le 13 juin à l’appel de la CGT se poursuit ce mardi. Alors qu’un répit dans les modes d’action semble se dessiner pour l’été, les employés restent plus que jamais l’arme au pied pour la rentrée. « On parlera en septembre de la privatisation d’Engie, de la réforme d’EDF qui pourrait conserver la seule filière nucléaire sous statut, tout le reste étant filialisé », affirme Arnaud Derit, militant CGT. « Nous sommes en train de passer d’un monopole public au privé avec la privatisation d’EDF et d’Engie. Nous allons vers la convergence avec les collègues de la branche énergie : GRT gaz, RTE (transport d’électricité) pour dire notre colère ».

Ce mardi, une délégation de grévistes d’Engie qui ont débrayé deux heures, était présente sur le site Enedis. « Nous avons le même but de défense du service public, souligne une employée du Centre de relations clients d’Engie à Quimper. Nous sommes pour la création d’un pôle public de l’énergie. Nous nous posions des questions sur notre avenir avec l’externalisation en cours, mais nous avons eu la réponse de la directrice générale d’Engie qui a dit qu’il n’y avait pas d’avenir pour les plates-formes de relation client en France ».

Les salariés d’Enedis en grève ont obtenu un recul du gouvernement. La suppression de 2 600 emplois pour 2022 a été ramenée à 1 000. « Ce n’est pas à la hauteur de ce que nous demandons », dit Arnaud Derit. D’autres avancées ont été engrangées au niveau national comme l’embauche des apprentis (un à Quimper). Mais ce n’est pas le cas pour les intérimaires (quatre à Quimper).

« Nous rencontrons ce mercredi la direction régionale, précise un gréviste. Nous attendons aussi de leur part une reconnaissance professionnelle car les agents ont perdu 24 % de pouvoir d’achat en 20 ans ».

 

Ouverture du dimanche au Géant de Quimper : cette société-là, nous n'en voulons pas !

le 11 juillet 2018

Ouverture du dimanche au Géant de Quimper : cette société-là, nous n'en voulons pas !

Soutien des communistes au mouvement des salarié-es de Géant à l'appel de la CGT contre le travail du dimanche

La direction de Géant Quimper a en effet décidé d'ouvrir l'hyper quimpérois chaque dimanche matin à partir de ce dimanche 17 juin.

Presque à la sauvette, puisque c'est la CGT qui a rendu public vendredi ce nouveau recul des droits des salarié-es.

Peu de consommateurs, une ouverture sans aucun doute peu rentable financièrement pour Géant, mais l'objectif est aussi idéologique et politique, n'est-ce pas M. Philippe, banaliser le travail du dimanche, et au-delà en finir avec les conquêtes de décennies de lutte pour la protection des travailleurs.

Cette course effrénée vers toujours plus de libéralisme dans le grand commerce se fait au détriment des conditions de travail des salarié-es, de leurs emplois, mais aussi des consommateurs qui voient disparaître les commerces de proximité, et des producteurs qui doivent passer sous les fourches caudines des centrales de distribution.
C'est la société dérégulée du moins disant pour le plus grand nombre mais du plus disant en termes de profit pour les premiers de cordée, que veut nous imposer Emmanuel Macron.

Eh bien nous n'en voulons pas !

Au fait, nous aurons l'occasion de le lui dire car il vient rendre visite à ses sujets quimpérois jeudi matin. Mais sans doute de loin, car avec son ami maire LR de Quimper, ils ont privatisé pour l'occasion la place St Corentin qui en ce jour de fête de la musique devrait avoir un usage bien plus festif...

Yvonne Rainero

 

Article d'Ouest-France , 18 juin 2018

Dimanche matin devant une des entrées du centre commercial Géant Casino à Quimper.

Dimanche matin à Quimper, une trentaine de personnes ont manifesté contre l'ouverture dominicale de Géant. L'hypermarché a annoncé qu'il ouvrira désormais le dimanche matin.

"Je viens parce que je ne peux pas faire autrement ..." Dimanche matin à Quimper, cette femme passe sans s'arrêter devant le petit groupe de manifestants mobilisés, à l'appel de la CGT, devant l'une des entrées de l'hypermarché Géant.

L'enseigne a annoncé en fin de semaine que le magasin sera désormais ouvert le dimanche de 9 h à 12 h 30 à partir du 17 juin. La galerie commerciale n'est pas concernée par cette décision.

"Géant peut ouvrir légalement parce que l'alimentaire représente désormais 80 % de sa surface commerciale" commente Laurence Le Gars, déléguée CGT du magasin. Cette décision met à mal le rythme de vie des salariés qui réservent cette journée pour profiter de la vie de famille, faire du sport, se détendre " regrette-t-elle.

Selon le syndicat, la direction locale ne s'exprimant pas, une dizaine d'étudiants ont été recrutés pour l'occasion. Avec un encadrement titulaire.

Dimanche matin, un petit flux de clients a été constaté. Suffisamment pour continuer l'ouverture du dimanche matin? " Même si le chiffre d'affaires n'est pas satisfaisant, le groupe Casino a la volonté de multiplier les ouvertures du dimanche matin" croit savoir l'élue CGT.

 

 

Quimper. Enedis. Le site de l’Eau-Blanche bloqué tout le week-end / Le Télégramme, 16 juin 2018

le 11 juillet 2018

Quimper. Enedis. Le site de l’Eau-Blanche bloqué tout le week-end / Le Télégramme, 16 juin 2018

Le blocage a débuté mercredi à 5 h du matin. Il se poursuit depuis 24 heures sur 24.

Le site d’Enedis, à l’Eau-Blanche, va être bloqué tout le week-end. Comme ceux de Rennes, Brest et Plérin. Lancée nationalement par la CGT, la grève s’étend chez les électriciens et gaziers. Vendredi en Bretagne, la CFE-Unsa, Force ouvrière et Sud ont rejoint la CGT dans une intersyndicale pour se dire « aux côtés des agents mobilisés » et demander « l’ouverture immédiate de négociations ». Une journée nationale « entreprise morte » est annoncée le jeudi 21 juin.

Nouvelle assemblée lundi

Les sacs de couchage sont posés à même le sol au premier étage d’un des bâtiments d’Enedis à l’Eau-Blanche. Depuis mercredi matin, le site est bloqué 24 heures sur 24 par la quasi-totalité des agents. Seules les astreintes et les urgences sont assurées.

Un projet national de suppressions de 2 500 emplois, la fermeture de 200 sites de proximité, des revendications salariales sont à l’origine de ce mouvement. « Plus de 150 sites en France sont actuellement bloqués », précise Julien Gillaizeau, délégué CGT.

« Une réunion a eu lieu à Paris jeudi. On a maintenant la précision du chiffre. La direction prévoit non pas la suppression de 2 500 mais de 2 615 emplois à la fin 2021. Il n’y a eu aucune avancée en termes d’emploi, de maintien des sites et de salaires ».

Les gaziers et électriciens quimpérois ont prévu une nouvelle assemblée générale lundi.

 

Soutien du PCF aux salariés de l'énergie en grève avec occupation à Quimper

le 11 juillet 2018

Soutien du PCF aux salariés de l'énergie en grève avec occupation à Quimper

 

Visite amicale ce matin au nom de la section PCF du pays de Quimper aux salariés d'Enedis qui poursuivent leur grève avec occupation sur le site de Quimper Eau Blanche à l'appel de la CGT mines énergie.

Mobilisés pour un pôle public de l'énergie.

Ils ont tout notre soutien.

Quimper, le 15 juin 2018

 

Pétition en ligne sur :
http://www.oui-au-servicepublic-gazelectricite.fr/
Signez et partagez !

 

Lire aussi la contribution du PCF au débat public sur la programmation de l'énergie:
https://ppe.debatpublic.fr/node/4539

 

Prades. Soudaqui : où en est-on ?

le 10 juillet 2018

Prades. Soudaqui : où en est-on ?

Il y a six mois, ce moyen de paiement citoyen avec une monnaie locale était mis en place. Bilan.

Lancée à Prades en janvier et managée par une dizaine de bénévoles, le Soudaqui est une des 40 monnaies locales en service dans le pays (20 supplémentaires sont en projet de création). Le but de cette monnaie est de dynamiser un commerce local, éthique, social et solidaire. Lors des 15ème rencontres des monnaies locales complémentaires citoyennes de France, à Riom (Puy-de-Dôme) en mai dernier, le soudaqui était représenté parmi 34 autres monnaies locales. Une opportunité intéressante pour deux des initiateurs de cette monnaie, Alain et Fabien, de rencontrer les animateurs d’autres monnaies ayant plus de recul, à l’image du sol avec Violette de Toulouse, eusko en Pays Basque ou encore la graine à Montpellier. Alain et Fabien ont ainsi pu constater que cela fonctionne dans d’autres régions.

35 prestataires

Après six mois d’existence, les responsables pradéens du soudaqui font le point : « Nous avons deux comptoirs d’échange à Prades : le  caviste Goûts et arômes et Optique Ferrer et un à Corbères-les-Cabanes Terr-Alquimia, fabricant de liqueurs artisanales, présent deux fois par mois au marché des producteurs sur la place. Les prestataires qui acceptent le soudaqui sont au nombre de 35 en Conflent dont 16 à Prades. Cinq maraîchers bio, 9 ambulants au marché du mardi, 2 artisans (rénovation bâtiment et électricien), 8 commerçants en ville, 2 bistrots de pays, 2 producteurs (huiles essentielles et spiruline et 3 dans des activités diverses dont un garage solidaire ».

Alain Vivès, un des animateurs, précise : « L’équivalent de 9.500 € ont été échangés en soudaquis et 6.000 soudaquis tournent actuellement. Nous serons présents au forum des associations, début septembre et une fête du soudaqui est prévu fin septembre ou début octobre ».

Préparer l’avenir

Les idées et les projets ne manquent pas chez les responsables conflentois du soudaqui qui savent qu’il leur faudra de la persévérance pendant encore deux ou trois années avant de réussir à implanter leur monnaie.

Ils sont à la recherche de bénévoles de type commercial, ayant une expérience professionnelle, qui deviendraient ambassadeurs du soudaqui.

Ils souhaiteraient aussi signer une convention avec la municipalité afin que certains services communaux, tels que la location des salles, le cinéma Le Lido ou la piscine, puissent se régler en soudaqui.

Enfin, ils vont éditer un annuaire papier bi-annuel des prestataires afin de faire la promo de la monnaie locale.

Émile Claverie (L'Indépendant, le 10  juillet 2018)

Plus d’infos sur www.soudaqui.fr et au 06 76 02 18 41.

TRACT CSG

le 05 juillet 2018

TRACT CSG