Section Tarnos - Seignanx

Section Tarnos - Seignanx
Accueil
 
 
 
 

RASED : entre 150 et 200 personnes ont répondu à l'appel du Maire

Entre 150 et 200 personnes s'étaient réunies ce vendredi 9 mars, à l'appel du Maire de Tarnos (PCF), afin de dénoncer et de protester contre la suppression de 21 postes de RASED dans le département des Landes, sur 46 existants. A Tarnos, c'est le poste de l'école Jean Jaurès qui est clairement menacé, voire déjà condamné. Tout un symbole !

 

Monsieur le Maire, Jean-Marc LESPADE, puis des représentantes des RASED ainsi que de la FCPE ont pris successivement la parole pour affirmer leur refus d'une telle condamnation des enfants les plus fragiles. 

 

Dans la foule, enseignants, personnels ATSEM, territoriaux, parents d'élèves, élèves, citoyens,... ont fait part de leur inquiétude devant ce désengagement supplémentaire de l'Etat dans l'avenir de ses enfants, ainsi que son désinvestissement progressifs mais non moins important des services publics en général.

 

 

Lundi dernier, jour de rentrée scolaire, les élus de la majorité municipale (PCF, PS, Républicains) avaient distribué de l'informations devant les écoles primaires, recevant un accueil chaleureux de la part des parents comme du personnel, tous révoltés par la situation.  Une banderole avait également été posée sur le fronton de l'Hôtel de ville.     Rappelons que dans l'éducation national, 66.000 postes ont été supprimés en 5 ans, dont 14.000 en 2012 ! Les classes sont surchargés et les enseignants ne peuvent plus apporté à tous les enfants l'attention et le soutien qu'ils méritent.    Cela ne peut plus durer.   Pour rappel, voici un extrait de ce que propose le Front de Gauche dans son programme : Chapitre : "Partager les savoirs" Chapitre : "L'émancipation humaine en tête" Chapitre : "L'école de l'égalité"   Voir aussi : la lettre du réseau école du PCF  

La casse de l'éducation nationale continue....

Un vent de révolte souffle dans les Landes devant l'annonce de la suppression de 21 postes d'enseignants affectés aux aides spécialisées pour les enfants en difficultés (les Rased). Ce sont pas moins de 2 000 élèves au niveau départemental qui  sont concernés et affectés par cette mesure irresponsable du gouvernement, qui vise à effacer de la carte les aides apportées aux plus fragiles. On foule au pied une fois de plus les valeurs républicaines d'éducation populaire consistant à apporter à chaque enfant, sans distinction,  savoirs et connaissances dans le respect et la tolérance . Sans compter les répercussions d'une telle mesure pour les enseignants. Déjà confrontés aux suppressions de classes massives imposées par la carte scolaire, ils devront assumer le quotidien de leur classe surchargée en effectifs, sans pouvoir recourir aux aides du rased pour les enfants qui en auront besoin.   Selon la déclaration des Droits de l'homme, article 26 :   L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales... Ce qu'on nous propose : une jeunesse laissée sur le bord de la route, avec à la clé, inégalité sociale, le fossé qui se creuse , une école à deux vitesses, et l'asphyxie de l'éducation et des savoirs, propres à l'avenir de l'homme. L'école Odette Dubois de Tarnos est elle aussi touchée par une suppression de poste.   Le front de gauche sera aux côtés des enseignants, parents, enfants ainsi que de la municipalité de Tarnos le vendredi 9 mars à 17h30 devant l'hôtel de ville pour s'opposer, à la destruction massive de l'éducation nationale infligée par nos gouvernants. L'éducation ne contribue pas à la vie de tout un chacun, c'est la vie même alors battons nous tous ensemble pour dire stop au démantèlement de l'enseignement et de nos services publics. L'humain doit primer sur la logique ultralibérale qu' on nous inflige à tour de bras et qui nous réduit à néant, soyons citoyens et reprenons la place qui nous est due dans la société et qui nous garantit le droit à la vie.  

L’école publique en danger

 

"On avait jamais vu ça en 20 ans de carrière". Tels sont les propos abasourdis de mes collègues enseignants et ATSEM en cette rentrée 2011. Une classe de maternelle à Boucau est menacée de fermeture. Pourquoi ? Parce que le logique qui prévaut désormais est : pas d'ouverture de classe quelque part (une classe primaire doit être créée à Bayonne), sans qu'en compensation financière on en ferme une autre ailleurs. Restrictions de budgets, quotas à respecter, le démantèlement annoncé de la maternelle avec suppression des classes des enfants de deux ans, toutes ces mesures gouvernementales planent au-dessus de nos têtes comme de mauvais présages et inspirent les pires craintes sur le devenir de notre école... sans compter les conséquences dramatiques que cela a pour les membres des équipes éducatives dont les postes sont sur la sellette (enseignant comme ATSEM). A force de mobilisation, élus et enseignants arrivent à maintenir des classes in extrémis, certes, mais pour combien de temps ?   La casse des services publics continue à faire des ravages. Ça se passe en France, ça se passe chez nous !   La droite, au service de la stratégie Européenne de Lisbonne, comme elle l' a fait avec EDF/GDF, la poste, la SNCF et  la santé, a choisi de céder l'éducation nationale à la logique du système capitaliste.   En voulant gérer les écoles comme des établissements financiers, le gouvernement prévoit ainsi de donner l'autonomie aux  établissements scolaires et de les faire fonctionner en réseaux. Suppressions drastiques de professeurs, (16.000 postes d'enseignants supprimés cette année alors que l'on attend 60.000 élèves en plus), classes surchargées, sans compter  les inégalités  engendrées par la mise en concurrence des territoires. IUFM supprimés, formation des enseignants au rabais. Le temps d'enseignement commun restreint, le reste considéré comme "optionnel", à la charge des collectivités locales lourdement asphyxiées déjà par la réforme territoriale en cours. Et un fossé qui se creuse entre les plus riches qui auront la chance d'intégrer des établissements d'exception et les autres, laissés pour compte... Je continue ?   Les fossoyeurs des services publics, ceux-là même qui ont instauré la concurrence libre et non faussée, montrent à quel point ils foulent au pied l'école publique, ses usagers, et donc l’avenir de notre pays.  Est-ce cela, l'école que Jules Ferry nous a léguée?  Le front de gauche a choisi de remettre l'humain au cœur de notre société, à la place qui lui est due.   Battons-nous avec lui et donnons des moyens à nos ambitions en développant les écoles partout sur le territoire français, en favorisant la scolarisation  de 2 ans à 18 ans, en donnant le temps à la transmission des savoirs pour tous les enfants sans distinction, avec des enseignants  non précarisés, formés à la pédagogie et aux contenus des programmes comme il se doit.   Battons nous pour que l'école demeure celle qui garantit à chaque enfant de trouver sa place dans la société, avec égalité des chances, dans des  valeurs de partage, de laïcité et de République.  

27 septembre 2011 : Mobilisation contre la casse du service public de l'éducation

L'école française est devenue inégalitaire. Les politiques menées par la droite ont fait d'elle un instrument au service de la ségrégation sociale. Mais l’école doit permettre à tous d’accéder à une culture exigeante, commune et émancipatrice, capable d’accueillir et de faire réussir tous les enfants. Cette année, 16 000 postes ont été supprimés et 14 000 nouvelles suppressions sont à venir. Parents, enseignants, lycéens, sont très nombreux à s'opposer aux politiques menées par la droite et à réclamer une autre école. Le Front de gauche, avec son programme « L'humain d'abord », porte dans toutes les luttes sociales et électorales le projet d’une nouvelle phase de démocratisation scolaire, pour une école de la réussite de toutes et de tous. Pour cela, le Front de gauche demande l'arrêt total et immédiat de toutes les suppressions de postes et exige d'engager un plan de recrutement à la hauteur des besoins. Derrière l'inter-syndicale, le PCF appelle les communistes, les hommes et les femmes à se rassembler demain, mardi 27 septembre 2011, partout en France, pour protester contre la politique du gouvernement de casse du service public de l'Education.

 

Nos propositions pour le partage des savoirs, c'est ici !

Education : les mensonges de Sarkozy

NO COMMENT ! « Je m'impliquerai personnellement, pour bâtir une école du savoir, de la culture.La priorité de cette politique ira à l'école primaire que l'on a longtemps délaissée. » N. SARKOZY le 8 janvier 2008   BILAN Ecole primaire 

  • en 2010 :  373 classes crées
  • en 2011 :  1500 classes ont été supprimées
Chiffre dans le primaire et le secondaire
  • 50 000 postes d'enseignants ont été supprimés entre 2007 et 2010
  • 50 000 autre suppressions sont programmées d'ici 2013.
Actualité :    
  • 1500 fermetures de classes en primaire sont prévues à cette rentrée 2011
  • avec 4500 élèves supplémentaires.
  • 16 000 postes d'enseignants vont être supprimés dans le primaire, collèges et lycées
De la maternelle au lycée, l'éducation nationale fait les frais des coupes budgétaires décidées par le gouvernement. L'heure est plus que jamais à la mobilisation et à l'action.

Moins de profs, plus d’ÉlÈves un crime contre le besoin de scolarité !

 

À l’arrivée de la droite aux affaires en 2002, nous pouvions compter 862 610 postes de fonctionnaires dans l’Éducation nationale. Alors qu’à la rentrée 2010, ils ne sont déjà plus que 804 043, voilà que le gouverne­ment annonce une suppression supplé­mentaire de 16 000 postes pour 2011. En près de 10 ans, ce sont plus de 74 600 postes qui ont été supprimés, soit 8,6% ! Dans le même temps, la natalité ne cesse de progresser : 774 800 nouveaux nés en 2000 pour 797 700 naissances en 2010. Qui va enseigner à ces enfants en nombre croissant ? Les solutions envisagées par le gouverne­ment sont intolérables : fermer les classes de maternelle, entasser un plus grand nombre d’élèves dans les classes, favori­ser le privé. Pire, au nom de l’autonomie des établissements, ils devront, grâce à des dons du privé, des familles et des collecti­vités locales, se résoudre à des recrute­ments locaux d’enseignants vacataires. Le PCF dénonce cette conception inégali­taire du service rendu au public dans un fonctionnement marchand. Le projet pour l’école du PCF est bien plus ambitieux. La démocratisation scolaire, de la maternelle au supérieur, doit être le moyen pour les futurs adultes d’affronter les défis d’un monde en mouvement, d’y vivre et d’y travailler. Pour préparer la rentrée 2011, le PCF appelle tous ses collectifs militants à s’unir pour obtenir, école par école et nationalement, la réouverture de toutes les classes nécessaires dès l’âge de 2 ans. Stoppons les suppressions de postes à l’école, exigeons de l’État qu’il rétablisse la totalité des postes de fonctionnaires dans l’Éducation nationale qu’il s’acharne à supprimer depuis 2002, alors même qu’arrive dans le secondaire la vague du Baby Boom de l’an 2000.   Gérard Streiff.