Odeurs nauséabondes, poussières inquiétantes, dangerosité... nous exigeons des réponses ! Oui au développement économique et industriel encadré, mais pas à n’importe quelles conditions ni à n’importe quel prix sur le Port de Bayonne ! LETTRES AUX PRÉFETS DE NOS ÉLUS QUI RESTENT SANS RÉPONSES, SILENCE FACE À LEURS DEMANDES DE TRANSPARENCE, RÉDUCTION DES MOYENS DE L’ÉTAT ATTRIBUÉS AU CONTRÔLE ET À LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS ET DES RIVERAINS, SOURDE-OREILLE DES USINES DU PORT LES PLUS CONCERNÉES... AUJOURD’HUI, TROP, C’EST TROP, NOUS DEMANDONS À ÊTRE RESPECTÉS ! SIGNEZ LA PETITION SUR CETTE PAGE !
Un an après notre rassemblement de la place St Charles du 12 novembre 2011 et confortés par plus de 2200 signatures de riverains sur la pétition lancée à l’initiative du Front de Gauche des deux communes, un premier bilan s’impose.
Pendant toute cette période, nous avons obtenu plusieurs audiences auprès des acteurs institutionnels : M. le Sous-préfet de Dax, M. le Président du Conseil Régional d’Aquitaine, M. le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie « Bayonne, Pays-Basque », M. le Représentant de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL).
Notre démarche constructive a été appréciée par les différentes institutions et les échanges ont permis des premiers résultats concrets.
Qu’on en juge !
AGRIVA (Ex Fertiladour, Groupe Roulier)
* Lancement d’une Pré-étude de l’ARS (Agence Régionale de Santé) concernant les risques liés à l’activité passée de Fertiladour ou inhérentes au broyage (radioactivité et poussières fines dues au broyage de la monazite).
* Stockage des sacs de matières dangereuses dans un bâtiment sécurisé en attente de leur évacuation.
* Mise en sécurité du site afin de permettre aux ouvriers chargés de la démolition des bâtiments d’intervenir.
* Démolition des bâtiments envisagée pour juin 2013.
* 2014 devrait être l’année de la dépollution totale du site pour permettre la reprise d’une activité industrielle sans risques pour les salariés et les riverains.
CELSA (Aciérie, ex ADA)
* Suppression du stockage du laitier noir à l’air libre (moins de poussières).
* Étude en cours pour supprimer les nuisances du laitier blanc.
* Mise en place d’une grue financée par la CCI et équipée d’une trémie aspirante afin de réduire l’envol de poussières lors des opérations de chargement/déchargement pour l’ensemble de l’activité du Port.
LBC
* Mise au point d’un système de récupération des gaz de torche pendant les opérations de dépotage, ce qui aura pour effet d’éliminer un maximum d’odeurs.
* Mise en place d’un PPRT (Plan de Prévention des Risques Technologiques).
* Investissements dans de nouvelles cuves Inox.
RAFFINERIES DU MIDI
* Un plan de dépollution a été validé par la DREAL afin de traiter la nappe phréatique, le sol et les gaz du sol. Un essai est en cours sur plusieurs semaines.
Nous notons de nombreux points positifs depuis le début de notre action commune avec les riverains :
Nous sommes encore loin de nos objectifs initiaux. La mobilisation des élus et des populations est plus que jamais nécessaire pour gagner sur les points suivants :
Nous nous positionnons résolument pour le développement du port.
Un port moderne à vocation industrielle, tourné vers la transformation de matières premières, créatrices de richesses et d’emplois. Un port propre, respectueux de l’environnement et des populations. C’est cela que nous appelons le développement durable et humain.
Que de chemin parcouru en un an grâce à l’action et à la mobilisation !
Vigilants, déterminés, constructifs, actifs : Nous ne lâcherons rien sur nos exigences !
Tous ensemble pour décider, VIVRE et TRAVAILLER DIGNEMENT SUR NOTRE BASSIN DE VIE !
Article de Sud-Ouest du 3 janvier 2013, par Jean-Yves Ihuel. Retrouvez cet article dans son contexte original : http://www.sudouest.fr/2013/01/03/nuisances-de-la-zone-industrialo-portuaire-le-sous-prefet-sollicite-924174-4018.php
Le Front de gauche de Boucau-Tarnos persiste dans son désir de faire bouger les choses au sujet des nuisances ressenties bien au-delà du périmètre immédiat des entreprises de la zone industrialo-portuaire. Il inscrit comme points positifs la nomination d'un représentant local de la Dreal, une étude de zone d'impact environnemental concernant la santé des salariés à l'initiative du SPPPI (Secrétariat permanent pour la prévention des pollutions industrielles), le projet de réalisation de la voie de contournement de la route menant à la Digue qui semble avancer dans le bon sens.
Le Front de gauche vient à nouveau de solliciter une audience auprès du sous-préfet de Bayonne afin de débattre « des questions d'aménagement et de développement industriel du port fondé sur les exigences d'emploi, de qualification, de recherche et d'environnement ».
Après une première manifestation le 12 novembre 2011 (200 personnes), une pétition recueillant plus de 2100 signatures de riverains, les rencontres avec M. le Directeur de la C.C.I., M. le S/Préfet de Dax, M le Président de Région Aquitaine, (sans toutefois celle avec M. le S/Préfet de Bayonne que nous attendons toujours) :
où en sommes-nous aujourd’hui ?
Un an après le début de notre combat, nous avons organisé le 12 novembre une conférence de presse pour faire un bilan public des premières avancées constatées, des attentes et des exigences qui restent à obtenir. Une chose est sûr : ce combat, qui a déjà porté ses fruits, nous allons le continuer et le renforcer.
En effet, au-delà de ce combat, nous sommes également en mesure aujourd’hui de faire des propositions concrètes que nous formulons concernant les conditions de développement de l’activité du port.
Un bilan plus détaillé est disponible ci-dessous.
Article de Sud-Ouest du 16 novembre 2012, par P.P. Retrouvez cet article dans son contexte original : http://www.sudouest.fr/2012/11/16/toujours-vigilants-sur-les-nuisances-879856-4018.php
Le Front de gauche relaie la voie des riverains sur le cadre de vie et appelle les « pouvoirs publics » à se mobiliser.
Un an après un premier rassemblement à la Cité des forges (Boucau) et le lancement d'une pétition (plus de 2 100 signatures) pour dénoncer les nuisances liées à l'activité portuaire, le Front de gauche, relais des riverains sur cette question, entend occuper le terrain. Et réaffirmer sa vigilance.
Lors d'une réunion, en début de semaine, Joël Da Silva (PC) a listé les avancées et interrogations sur le front des nuisances. « Il y a des points positifs significatifs », admet-il. Le militant reconnaît des efforts de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI), gestionnaire du port de Bayonne. « Vous avez par exemple l'équipement d'une nouvelle grue avec trémie aspirante pour réduire les poussières lors du déchargement des cargos. »
Bons et mauvais points
Satisfecit également adressé à l'usine LBC, qui stocke des produits chimiques et met au point un « système de récupération des gaz de torche » pour lutter contre les émanations malodorantes de son activité. Un dispositif encore expérimental, sur lequel l'entreprise prévoit de faire un point prochainement.
Les citoyens vigilants, soulignent l'équipement du port de « de deux remorqueurs » dédiés aux interventions en cas d'incendie. Mais le collectif pointe ici une exigence encore non satisfaite : celle d'une base permanente de pompiers professionnels sur la rive droite. « Nous demandons aussi la création d'une route de contournement pour permettre l'accès à l'embouchure sans passer par la zone Seveso 2 de LBC ».
Les déchets métalliques de l'ancien Socadour encore en place, les « fumées noires » de Timac Agro, posent aussi question aux riverains. Ils demandent également une étude épidémiologique poussée sur la santé de la population de la zone portuaire. « Nous avons formulé cette demande auprès des pouvoirs publics, explique Henri Destouesse, secrétaire de la section du PC Tarnos-Seignanx. Nous allons renouveler cette demande, avec insistance. »
« Rien à l'horizon »
Comme ils demanderont sur la question du site de l'ancienne usine Fertiladour, propriété du groupe Roullier. Une bonne part de l'emprise est polluée. Des années de broyage de la monazite, minerai radioactif, ont laissé des traces profondes. En 2011, le Conseil régional qui souhaite acquérir les 7,5 hectares en bord d'Adour, a demandé à l'industriel de dépolluer. Et insisté sur la nécessaire application du principe pollueur-payeur. Depuis, « rien de visible à l'horizon », fustige le Front de gauche.
À l'exception toutefois d'un rapport d'étape présenté par le groupe devant le Secrétariat permanent pour la prévention des pollutions industrielles (S3PI). Ledit rapport planifiait des actions, pour l'heure en attente. Rappelons que, selon une étude de l'Association pour le contrôle de la radioactivité de l'Ouest (Acro), laboratoire indépendant d'analyse, une dépollution en profondeur coûterait dans les 20 millions d'euros.
Soit bien plus que la valeur du terrain, que la Région devait acheter 6 millions d'euros, avant de poser ses conditions à l'industriel. Ce qui ressemble à une impasse. Joël Da Silva insiste : « Les pouvoirs publics, le Conseil régional, les élus et la pression citoyenne doivent imposer à cette entreprise la mise en œuvre des mesures nécessaires pour dépolluer, dans les meilleurs délais. »
Il y a un an, le 12 novembre 2011, fut lancée une pétition dans la population avec un rassemblement dans un quartier proche du port, à la cité des Forges, lieu historique et symbolique de la tradition industrielle et ouvrière des deux cités voisines. Sur le thème ODEURS, POUSSIERES, DANGEROSITE : LE RAS LE BOL !
En ce lundi d’automne, à l’occasion de l’anniversaire de l’initiative du FDG de Boucau et Tarnos, une conférence de presse a été organisé pour faire le bilan des un an de notre lutte sur les nuisances du Port de Bayonne (Boucau-Tarnos). Des représentants du Front de Gauche, des riverains, des élus des deux communes ont participé à cette conférence de presse et ont répondu aux questions des journalistes, exprimant leur détermination. Nous ne lâcherons pas !
Des journalistes de la presse écrite, radio et TV régionale ont assisté à cette conférence de presse au cours de laquelle nous avons rappelé ce qui nous animait fondamentalement : prendre en compte la colère des habitants directement impactés par ces nuisances, de transformer cette exaspération en action citoyenne concrète pour faire bouger les lignes ; sous le slogan « oui au développement économique et industriel encadré mais pas à n’importe quelles conditions ni à n’importe quel prix sur le port de Bayonne ».
C’est en quelque sorte la déclinaison de notre programme, l’humain d’abord du Front de Gauche : engager une politique d’aménagement et de développement industriel du territoire fondée sur les exigences d’emploi, de qualification, de recherche et d’environnement.
Cette nouvelle façon d’entreprendre, de produire et d’échanger mènera à un nouveau type de croissance, plus humaine, sociale et écologique.
La présentation de l’étude "Port de Bayonne : perceptions des habitants des communes riveraines" réalisée par le CSA pour la Chambre de Commerce et d’Industrie Bayonne Pays Basque est très riche d’enseignements et démontre que nous sommes parfaitement en phase avec une large majorité des habitants des communes concernées.
Au bilan, nous constatons que des points ont avancé concrètement suite aux entrevues avec le Président de la CCI, le sous-préfet des Landes à DAX, le président du Conseil Régional à Bordeaux. Nous avons également participé activement au débat public sur l’élaboration du Plan de Prévention Risques Technologiques (PPRT) initié par la DREAL autour de l’entreprise LBC. Enfin la nomination, dans l’année écoulée, d’un nouvel inspecteur de la DREAL dans notre région permet la perspective de contact direct avec les pouvoirs publics. Nous lui avons, d’ailleurs, demandé une entrevue.
Côté positif, nous enregistrons avec satisfaction le respect de certains engagements avec la mise en œuvre d’une grue sur le port équipée d’une trémie aspirante acquise par la CCI afin de réduire significativement les poussières au moment des opérations de chargement /déchargement des cargos.
L’équipement de deux remorqueurs de capacité d’intervention incendie avec des pompes de 600 et 400m3/h.
La mise au point chez LCB d’un système de récupération et d’incinération des gaz de torche pendant les opérations de dépotage afin de supprimer les échappements à l’atmosphère les émanations nauséabondes. Ce dispositif expérimental est en cours d’installation. Comme s’y était engagé le directeur du site.
Toutefois ces quelques avancées notoires n’occultent nullement des points durs du dossier :
Les exigences d’une base permanente de pompiers professionnels, côté rive droite, de la réalisation d’une route de contournement pour permettre l’accès à l’embouchure sans passer dans la zone SEVESO 2 de LBC.
Notre étonnement de voir s’achever le laminoir alors que des déchets (ferrailles) n’ont pas été évacués et un ancien bâtiment/hangar de Socadour n’est pas démoli. Locaux amiantés par la couverture en plaques en fibro-ciment. Comme nous le verrons ultérieurement pour les hangars de l’ancien site de Fertiladour.
Les fumées noires des cheminées de TIMAC AGRO dont on ne connait pas la teneur.
La dépollution/décontamination du site de Fertiladour sur la commune de Boucau a fait l’objet d’un point particulier.
Il est également un point singulier qui a rapport non plus au matériel, aux techniques, mais aux hommes. Nous avons demandé une étude épidémiologique sérieuse. Plusieurs facteurs de risque peuvent être suspectés. Des médecins du secteur s’en sont émus. Nous allons également renouveler, avec insistance, cette demande auprès des pouvoirs publics.
Synthèse du positionnement du FDG de Boucau et Tarnos
Cette friche industrielle inutilisée représente, comme nous l’avons toujours dit, un atout très important pour le développement du port puisqu’il s’agit de terrain quasi bord à quai de l’ordre de 77 000 m2 (presque 8 hectares).
Alors que le Président Garreta de la CCI communiquait récemment, dans un article du journal Sud Ouest, la réduction d’activité de 10% du port lié sans doute à la réduction des exportations du bois et du maïs, on peut se poser la question : pourquoi ces terrains, sur lesquels l’activité industrielle de production d’engrais à cessé depuis 1992, si propice à un développement d’activités portuaires, sont-ils en déshérence ?
Bien que l’activité industrielle soit arrêtée depuis 20 ans ces terrains appartiennent toujours au même propriétaire : le groupe Roullier.
Description de ce groupe par son Président (extraits) : « groupe international …. Implanté dans 42 pays, le groupe Roullier possède 74 unités industrielles… 6200 collaborateurs (dont plus de la moitié sont à l’étranger.ndr) un CA (chiffre d’affaires) cumulé en 2011 de 3,2 milliards d’euros. »
Pourquoi cette situation à BOUCAU ? Parce-que le groupe Roullier n’a pas effectué les travaux de décontamination et de démolition qui s’imposaient depuis 20 ans, pour rendre ces terrains propres et utilisables. Il y a les beaux discours et les plaquettes publicitaires sur la protection de l’environnement, le développement durable, les activités vertueuses du groupe pour répondre aux défis alimentaires mondiaux et… la réalité de n’avoir pas réparé, en temps et en heure et encore à ce jour, les méfaits consécutifs à son activité passée.
Aujourd’hui, les pressions constantes des riverains, des populations et des élus des villes alentours, de la région aquitaine, de la CCI et de l’Etat ont fini par mettre cette société au pied du mur. Il aura fallu des expertises notamment de l’ACRO effectuée en 2010 et enfin l’expertise de l’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire) pour que commence à se profiler une solution fiable.
Bien que le 14 novembre 2011, Alain Rousset, Président du Conseil Régional ait déclaré « … que compte-tenu des conclusions de l’ASN, la Région invitait les services de l’Etat à tout mettre en œuvre pour que ce site soit dépollué, d’abord pour des raisons évidentes de santé et de salubrité publique et souhaite voir imposer le principe de pollueur-payeur afin d’éviter que ce terrain demeure une friche en déshérence »
Qu’en est-il aujourd’hui ? Un an après, rien de visible à l’horizon !
Certes, une sorte de rapport d’étape a toutefois été présenté en séance de la réunion plénière du SPPPI le 4 juillet dernier par le représentant du groupe Roullier de TIMAC AGRO définissant la situation et le calendrier des actions des 4 trimestres 2012 et de l’aboutissement programmé en 2013. Force est de constater d’ailleurs que ce planning n’est déjà pas respecté (la démolition des bâtiments existants totalement amiantés était annoncée pour le 4ème trimestre 2012) tout en n’empêchant pas l’arrogance et le dépit du représentant de l’entreprise.
Mais de qui se moque-t-on ? Cette situation persiste depuis 20 ans. Cette personne sait parfaitement que cette activité de broyage de minéraux naturellement radioactifs (monazite) provoque des pollutions résiduelles par des radio-nucléides naturels (Thorium 232, Uranium 238) mais le fait qu’ils soient naturels ne signifie pas innocuité !
Mais peut-être veut-il ignorer que cette matière première de l’époque, cette monazite était aussi, en partie, issue de déchets d’usines américaines probablement d’armement, à forte concentration radioactive que les USA étaient très heureux de se débarrasser !
Le rapport de l’ACRO réalisé en sept 2010 qui est « l’Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest » est impartial et incontestable il a d’ailleurs servi de base au rapport de l’ASN, service de l’Etat et n’a pas été contesté.
Ce rapport, selon notre analyse, met en évidence le comportement irresponsable de cette société :
Notre analyse n’est pas l’ouverture d’une polémique stérile mais l’exposé de faits précis et vérifiés. Nous disons aujourd’hui à cette société: "Oui nous mettons en cause la sincérité de vos objectifs réels au regard du comportement passé de Roullier ce qui ne nous permet pas de faire confiance à vos affirmations."
Les pouvoirs publics, le Conseil Régional, les élus et la pression citoyenne doivent imposer à cette entreprise la mise en œuvre des mesures nécessaires de dépollution dans les meilleurs délais avec le respect intégral des règles de sécurité et de salubrité publique.
L’avenir du port de Bayonne, le développement d’activités industrielles maitrisées passent largement par la possibilité d’utiliser ces terrains remis en état une bonne fois pour toute par le responsable de cet état de fait.
Devant une mobilisation qui tient bon, après la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bayonne, c’est le Sous-Préfet des Landes et le Président du Conseil Régional (propriétaire du Port) qui ont à leur tour accepté de nous rencontrer !
Il est nécessaire de maintenir le rapport de force et de faire de nouveau démonstration de notre détermination. Aussi, nous serons quelques-uns à nous rendre ce jeudi 3 mai à la sous-Préfecture de Dax pendant qu'une délégation sera reçue (départ en covoiturage à 14h devant la mairie de Tarnos pour tous ceux qui le souhaitent, réception en sous-Préfecture à 15h).
Le lendemain, vendredi 4 mai, deux d'entre nous serons reçu par Alain Rousset, président du Conseil Régional d'Aquitaine, et Bernard Uturry, vice-président chargé des infrastrucutres et transports, au Conseil Régional à Bordeaux. Alain Baché, conseiller régional, président du groupe du Front de gauche, qui a organisé cette rencontre, participera à cette entrevue.
Suite à ces entretiens, nous donnerons une conférence de presse au Conseil Régional, vendredi 4 mai à 11h au Conseil Régional d'Aquitaine, faisant état de différentes avancées, ainsi que des points sur lesquels nous devrons continuer à maintenir la pression.
Rappel :
Depuis l’automne dernier, le Front de Gauche et les riverains de la zone portuaire se mobilisent pour que cessent les nuisances (odeurs et poussières principalement) générées par certaines usines, ainsi que pour obtenir des réponses sur les conséquences sanitaires et environnementales que pourraient avoir certaines installations, selon le solgan :
"Oui au développement économique et industriel encadré, mais pas à n’importe quelles conditions ni à n’importe quel prix sur le Port de Bayonne !"
Forts d’une très grosse mobilisation (rassemblement de 200 personnes le 12 novembre au lancement de cette campagne), c’est plus de 2000 signatures que nous avons d’ores et déjà rassemblées !
Devant le succès de cette initiative, nous avons demandé aux différents décideurs et responsables du Port de nous recevoir (CCI, Préfecture, Conseil Régional...). Le 17 février dernier, nous avions pu rencontré déjà les responsables de la CCI, obtenant quelques avancées.
Henri Destouesse : 06 07 52 82 99
Suite à la réussite de notre mobilisation du 12 novembre dernier, nous nous sommes lancé dans une grande pétition rappelant nos revendications (que vous pouvez signer sur cette page).
Porte-à-porte, organisation de "point pétition" devant les centres commerciaux, sur les marchés, devant les mairies... nous avons été partout où nous l'avons pu, notre motivation nous faisant dépasser des conditions climatiques peu encourageantes de cet hiver.
Rare ont été ceux à refuser de soutenir ce combat en apposant leur signature. Au contraire, ces actions nous ont permis de récolter de nombreux témoignages, tous plus édifiant les uns que les autres. Ceux-ci ont renforcé notre volonté de continuer cette action, jusqu'au bout, nous persuadant de sa pertinence et de l'urgence à améliorer la situation.
Mi-février, nous avons atteint plus de 2.000 signatures de Boucalais et de Tarnosiens ! On continue !
Article de Sud-Ouest du 6 novembre 2011, par Jean-Yves Ihuel. Retrouvez cet article dans son contexte original : http://tarnos.blogs.sudouest.fr/archive/2011/11/06/pollutions-un-ras-le-bol.html
Samedi 12 novembre à 11 heures, à la place Saint-Charles de la Cité des Forges de Tarnos, le Front de gauche (PCF et Parti de gauche) de Boucau et Tarnos organise une manifestation pour que « les riverains du port et les salariés fassent entendre leur ras-le-bol des pollutions ». Explications.
« Sud Ouest ». Pourquoi ce « ras-le-bol » ?
Nous sommes des citoyens comme les autres, confrontés aux odeurs nauséabondes, aux bruits, aux poussières, aux camions sur les routes, avec une amplification du phénomène depuis quelques mois sans qu'il y ait de vraies réponses aux questions posées. Nos partis sont interpellés régulièrement par des riverains de la zone industrialo-portuaire à propos de la pollution atmosphérique.
Vous demandez des comptes à l'État. Pourquoi ?
Les structures représentatives liées à l'environnement manquent de transparence. Le poste de l'inspecteur des installations classées qui suivait les industries de notre bassin de vie demeure vacant. D'autre part, nous demandons la création d'une commission locale d'information et de surveillance et celle d'un CHSCT (1) de site.
La manifestation du 12 novembre pourrait-elle constituer un frein à la création d'emplois sur la zone industrialo-portuaire ?
Non. Nous sommes clairs. Nous sommes pour le développement du port, de l'industrie et de l'emploi. Le coût à payer n'est pas celui d'accepter des nuisances pour la population. Nous voulons un développement économique respectueux des êtres humains, de l'environnement, transparent, contrôlé. Si Fertiladour est un site pollué, il faut qu'il soit dépollué aux frais du pollueur et ensuite occupé par des activités mettant en valeur les potentialités locales. Par ailleurs, nous exigeons la réalisation de travaux de rénovation et de sécurisation du port ainsi que la création d'un poste de secours sur la rive droite de l'Adour.
Pourquoi le Front de gauche (PCF et Parti de gauche) appelle-t-il seul à cette manifestation ?
Nous sommes à l'écoute des habitants et des salariés. Le Front de gauche veut être dans la riposte avec eux et nous les invitons à être nombreux et exigeants pour être respectés.
(1) Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail.
L’ÉTAT A DES COMPTES À NOUS RENDRE ! Alors qu’il se désengage de pratiquement tous les services publics (santé, éducation, transport, courrier...) qu’il doit pourtant à la population, et tandis qu’au contraire il se plie à toutes les exigences des marchés financiers et des actionnaires, il applique les préceptes capitalistes de rentabilité et de profit à ses devoirs de protection de la population, des travailleurs et de l’environnement. A titre d’exemple, le dernier inspecteur des installations classées n’a toujours pas été remplacé, alors que nous demandions déjà qu’il y ait des moyens supplémentaires de l’Etat. DES ENTREPRISES, NOUS VOULONS DE LA TRANSPARENCE ET DES MESURES EFFICACES POUR QU’ELLES ARRÊTENT DE POLLUER TOUT EN PRÉSERVANT LA SANTÉ DE LEURS EMPLOYÉS ! Alors que la Taxe Professionnelle a été supprimée et que pour leurs activités, les entreprises utilisent les infrastructures communales, à commencer par les routes, elles ont une responsabilité à assumer en matière de santé des riverains et des salariés, de respect de l’environnement, et d’informations sur les nuisances qu’elles provoquent. Certaines entreprises parviennent à limiter leur impact et à dialoguer en toute intelligence avec nos élus et la population, pourquoi pas toutes ? EXIGEONS :
- SPPPI (S3PI) : Secrétariat Permanent pour la Prévention des Pollutions Industrielles.
- CCI : Chambre de Commerce et d’Industrie.
- DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement.
- PPRT : Plan de Prévention des Risques Technologiques.