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Pesticides. « Il faut continuer le combat » / Le Télégramme. 3 novembre 2018

le 12 November 2018

Pesticides. « Il faut continuer le combat » / Le Télégramme. 3 novembre 2018

Vendredi à 18 h 30, une centaine de personnes a répondu à l’appel de l’association « Nous Voulons des Coquelicots ». Leur objectif est d’obtenir des gouvernants l’interdiction de tous pesticides de synthèses d’ici deux ans.

« Ils ne savaient que c’était impossible, alors ils l’ont fait », commence Philippe Brulé, porte-parole quimpérois de l’association. « Nous Voulons des Coquelicots », devant une centaine de personnes réunies place Saint-Corentin, pour l’interdiction les pesticides. « Nous refusons la mort par empoisonnement. L’actualité nous donne raison : les intoxications à Cléder, le rapport du WWF qui affirme que 60 % des espèces ont disparu en 40 ans et le rapport de l’Anses qui fait le lien entre les pesticides et les maladies dégénératives. On dit stop », affirme Philippe Brulé. L’appel a été lancé par Fabrice Nicolino, journaliste et auteur de plusieurs livres dénonçant les dangers des pesticides. « L’appel a beaucoup été suivi à l’échelle nationale. À Quimper nous sommes une centaine à se réunir à chaque fois ». À ce jour, 327 912 personnes ont signé l’appel pour l’interdiction de tous pesticides de synthèses : « Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant.

Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé », peut-on lire. L’association est née à la fin de l’été. Pour Philippe Brulé la démission de l’ancien ministre de l’écologie Nicolas Hulot n’y est pas pour rien. « Son départ nous a touchés. Ça fait 60 ans que les pouvoirs publics savent que les pesticides sont dangereux pour la santé et la planète et il ne se passe rien. Nous sommes la voix des citoyens qui veulent que ça change ».

L’arrêt total des pesticides d’ici deux ans

« Jusqu’à présent, parmi les élus, seuls Joël Labbé, sénateur du Morbihan et la mairie de Langouët nous soutiennent, émet Philippe Brulé. Nous n’attendons pas que les élus nous rejoignent. Nous sommes une association citoyenne qui fonctionne horizontalement. Nous allons être de plus en plus nombreux », assure-t-il, déterminé. L’association souhaite parvenir à l’interdiction définitive de tous les pesticides d’ici deux ans. « Vous allez voir, il va se passer beaucoup de choses en deux ans. On ne lâchera rien », conclut-il. Plusieurs manifestants, aussi déterminés l’assurent : « Il faut continuer le combat ». « Assez de discours, des actes », conclut l’appel.

 

IL Y A 5 ANS, LE 2 NOVEMBRE 2013, LES BONNETS ROUGES DÉFERLAIENT SUR QUIMPER !

le 12 November 2018

 IL Y A 5 ANS, LE 2 NOVEMBRE 2013, LES BONNETS ROUGES DÉFERLAIENT SUR QUIMPER !

Le même jour la CGT appelait sur ses mots d'ordre à une autre manifestation à Carhaix (photo ci-jointe avec Thierry Gourlay secrétaire régional de la CGT, on y voit notre ami et camarade Raymond Gouiffes, alors délégué central d'entreprise chez Doux, malheureusement disparu l'an dernier).

Voilà ce que j'écrivais sur le site de la section PCF du pays de Quimper au lendemain de cette manifestation des Bonnets rouges. En ces temps où sévit Macron et où de douteux appels se multiplient pour le 17 novembre, je n'ai pas un mot à y retrancher.

Solidarité made in Breizh ?

Le journal Le Télégramme évoquait il y a quelques jours la «solidarité made in Breizh» en légende d'une photo du PDG d'Armor-Lux au milieu de ses bonnets rouges, faisant mine d'oublier que l'entreprise quimpéroise née sur les bords de l'Odet réalise 60% de sa production à l'étranger. Quant à la solidarité dont se réclament les organisateurs de la manifestation d'hier à Quimper, elle ressemble furieusement à la solidarité des possédants pour défendre leurs intérêts contre les aspirations populaires.

Car enfin tous ces patrons sous la bannière du Medef et autres organisations patronales qui réclament l'abolition des impôts et des taxes pour leurs entreprises tout en appelant à la manne financière de l’État, que veulent-ils sinon plus de libéralisme, moins de régulation, moins de services publics, moins de solidarité à l'égard de ceux qu'ils prétendent défendre?

L'UMP qui a mobilisé ses troupes, l'extrême-droite qui a essayé de récupérer la colère qui s'exprimait, ne s'y sont pas trompés.

Le combat de ces partisans de l'ultralibéralisme n'est pas celui des millions de Français qui attendaient de François Hollande une politique de gauche porteuse d'avancées sociales et démocratiques.

Certes, le nombre des participants à la manifestation de Quimper montre qu'il y avait aussi dans les rues de notre ville beaucoup de salariés, de précaires, de travailleurs licenciés, de jeunes privés d'avenir, d'agriculteurs, d'artisans, de commerçants, de petits entrepreneurs ; des hommes et des femmes sincères qui étaient là pour dire qu'ils n'en peuvent plus de cette vie précarisée qui est la leur, et interpeller un gouvernement sourd à leurs aspirations. Et qui doit les entendre.

Mais la voie sur laquelle de douteux prophètes essaient de les entraîner est une voie sans issue.

Le mal qui ronge la Bretagne comme tout notre pays, ce n'est pas le «trop d'état», le «trop de services publics», le «trop d'acquis sociaux», qui se réduisent au contraire comme peau de chagrin, c'est le cancer de la finance.

Et c'est en s'y attaquant et non pas en décidant de nouveaux allègements pour le capital qui videront les caisses publiques et seront payés au bout du compte par les salariés, les retraités, les demandeurs d'emploi, les familles qu'on redressera la situation.

 

Santé : la pénurie de médicaments atteint un niveau inégalé en France / France info. 29 octobre 2018

le 12 November 2018

Santé : la pénurie de médicaments atteint un niveau inégalé en France / France info. 29 octobre 2018

 

Quelque 530 références de médicaments sont en rupture de stock, dont certains qui seront encore indisponibles pendant plusieurs mois.

Le phénomène s'amplifie, de sorte qu'aujourd'hui, 530 médicaments sont introuvables en pharmacie. En première ligne se trouvent les traitements pour lutter contre la maladie de Parkinson. Le Sinemet par exemple est en rupture de stock, et aucun réapprovisionnement n'est attendu avant mars 2019. Autre pénurie, celle qui touche les anticancéreux, des antibiotiques et des vaccins comme le BCG. Les causes de ces manques sont multiples, comme l'explique Le Parisien dans son édition du 29 octobre.

Les fabricants vendent aux pays les plus offrants

Ainsi, 70% des molécules principales sont fabriquées dans des laboratoires aux États-Unis ou en Asie. La France est donc soumise aux aléas de la fabrication. Il y a aussi le phénomène des flux tendus : production limitée d'un côté et demande grandissante de l'autre. Les fabricants vendent aux pays les plus offrants, et la France n'en fait pas partie. La pénurie du moment atteint une ampleur inégalée, qui oblige médecins et patients à lancer un cri d'alerte.

 

Vite un pôle public du médicament !

 

Hausse des carburants : une politique écologiste et sociale des transports est possible

le 12 November 2018

Hausse des carburants : une politique écologiste et sociale des transports est possible

Communiqué de presse du parti communiste de la Vienne

Hausse des carburants : une politique écologiste et sociale des transports est possible, et c’est l’inverse de la politique actuelle.

La hausse massive des prix des carburants crée une émotion légitime. Au moment où les salaires sont bloqués, où les retraites sont gelées, où les minimas sociaux sont  figés, c’est un ponction encore plus insupportable. Macron fait payer à tous les Français, y compris les plus pauvres, la pluie de cadeaux fiscaux et sociaux qu’il a fait aux plus riches et aux multinationales. Sa politique est tout sauf écologiste : il continue de favoriser la route, de mettre en pièce le service public du transport ferroviaire, refuse également toujours de mettre en place une fiscalité écologique réellement efficace et juste socialement. La hausse indifférenciée des prix des carburants n’est pas la bonne méthode pour réduire massivement la production de gaz à effet de serre émises par le transport routier.

Le PCF demande l’annulation de la hausse de la Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques pour 2019 pour l’ensemble des carburants et il propose

  •  d’augmenter massivement les malus automobiles sur les achats de voitures neuves polluantes;
  •  de mettre fin au scandale des milliards de bénéfices des sociétés d’autoroutes et de Total en les mettant à contribution;
  •  de taxer le transport aérien, ultra-polluant et encourager le report sur le rail ;
  •  de taxer le kérosène sur les vols intérieurs, augmenter les taxes sur l’aviation civile ou de solidarité sur les billets d’avion.

Il est temps de prendre l’argent là où il est, par exemple dans les poches des actionnaires des multinationales pétrolières, pour investir vraiment dans des transports en commun publics qui permettent à chacun de se rendre à son travail. Des milliards d’euros peuvent être dégagés pour financer une politique publique qui réponde aux besoins de déplacement, en particulier investir massivement pour une évolution vers des transports propres. Relancer le transport ferroviaire des personnes et des marchandises au lieu de supprimer les petites lignes serait déjà un bon début. Une politique écologiste et sociale des transports est possible, et c’est l’inverse de la politique actuelle.
C'est sur ces bases que nous nous inscrivons dans la protestation contre la hausse des carburants.

Centre des impôts de Perpignan. Le blocage reconduit pour ce lundi après-midi

le 12 November 2018

Centre des impôts de Perpignan. Le blocage reconduit pour ce lundi après-midi

Depuis ce lundi matin 8h30, les salariés du centre des impôts perpignanais de l'avenue de la Côte-Vermeille bloquent l'établissement pour dénoncer le manque d'effectifs.

La situation ne s'améliore pas du côté du centre des Finances publiques de Perpignan. Après avoir organisé deux débrayages en un jour la semaine dernière pour dénoncer le manque d'effectifs,  les salariés de l'établissement ont décidé ce lundi de passer à la vitesse supérieure en bloquant l'accès au site. La CGT et Solidaires soutiennent le mouvement.

« Mercredi dernier, un nouvel agent d'accueil s'est mis en arrêt maladie jusqu'à fin novembre », explique le délégué syndical Solidaires, Vincent Paumard. « Du coup, il n'y a plus que quatre personnes au lieu de huit pour assurer l'accueil. Le renfort qu'on nous avait annoncé pour ce lundi n'est pas arrivé et la direction ne propose pas de solution avant le 1er janvier prochain. »

Les agents mobilisés réclament le remplacement des postes laissés vacants. Pour l'heure, ils estiment ne plus être en mesure de gérer l'accueil correctement et ont donc décidé en fin de matinée de continuer à bloquer le centre cet après-midi.

Arnaud Andreu (L'Indépendant, le 12 novembre 2018)

Halte au racket ! Qui sont les véritables responsables ? Quelles solutions ?

le 11 November 2018

Halte au racket ! Qui sont les véritables responsables ? Quelles solutions ?

Stop TAFTA. Non au grand marché transatlantique

le 11 November 2018

Stop TAFTA. Non au grand marché transatlantique

Traité de commerce Japon - Union Européenne, nous avons 1 mois pour agir !

Démarrées en 2012, les négociations du JEFTA, traité de commerce et d’investissement entre l’Union européenne et le Japon, sont restées opaques jusqu’en septembre 2017.

Il nous reste un mois pour agir ! Ce texte doit être soumis à l’approbation du Parlement européen entre le 11 et le 13 décembre prochain sans consultation des parlements nationaux.

Le Collectif Stop TAFTA-CETA et contre les accords de libre-échange interpelle les parlementaires européens pour qu’ils votent contre ce traité :

  • > Le JEFTA contient un chapitre sur la coopération réglementaire, voie ouverte aux entreprises transnationales pour influer sur les réglementations nationales, notamment en matière d’agriculture, de droits sociaux, de protection de l’environnement, du consommateur et des données personnelles.
  • > Il adopte l’approche des « listes négatives » pour la libéralisation des services : tout service qui n’est pas explicitement exclu de l’accord est considéré comme un marché ouvert. La défense des hôpitaux, écoles et transports publics n’est plus garantie si ces services ne sont pas explicitement protégés par les États.
  • > Le JEFTA ne comporte pas de mécanisme de sanctions rendant contraignantes les normes sociales et environnementales référencées dans le chapitre sur le développement durable.
Le Collectif Stop TAFTA-CETA France demande aux eurodéputé·e·s français·e·s de voter contre le JEFTA et de s’opposer à la logique des accords commerciaux secrets qui font passer les intérêts des entreprises avant tout !

Module d’envoi de courriels développé par Attac France pour le Collectif Stop TAFTA.

Maec : le courant ne passe plus à l'usine // 2018.11.07

le 07 November 2018

Maec : le courant ne passe plus à l'usine // 2018.11.07

Hier matin, les salariés de la Maec à Cahors ont protesté contre le projet de la direction qui implique notamment une augmentation du temps de travail partiellement compensée au niveau du salaire. La mobilisation se poursuit aujourd'hui.

Ils ont été reçus par leur direction, mais le bras de fer devrait encore durer. Hier matin, dès 8 heures, plus d'une centaine de salariés de la Maec, Manufacture d'appareillage électrique de Cahors, se sont postés devant leurs locaux de la zone industrielle de Regourd. Dans une société qui emploie plus de 400 personnes, ce mouvement fait suite à l'annonce par la direction du plan prévoyant une augmentation du temps de travail à 38,5 heures hebdomadaires, au lieu de 35.

Travailler plus pour gagner moins

Les syndicats CGT et FO, à l'origine du mouvement de grève, sont fermement opposés à cette réorganisation d'activité et l'argumentaire engagé en sa faveur (lire ci-dessous) : un courrier de la direction a été transmis le 10 octobre aux salariés dans lequel la direction assure «une compensation partielle de l'augmentation du temps de travail par une augmentation des salaires de 2,8 %.»

Ce chiffre met les syndicats en colère car ils anticipent plutôt un nouveau salaire horaire en dessous du Smic fixé aujourd'hui à 9,88 €. Après l'insistance hier matin pour pénétrer dans les locaux de la Maec, les grévistes ont pu rencontrer leurs dirigeants. «Nous sommes prêts à travailler 37 heures entièrement payées. Pas plus, pas moins», explique fermement la déléguée FO Almira Figueiredo sur la concession énoncée par l'intersyndicale.Après cette réunion qui n'a débouché sur aucun accord (voir encadré), les grévistes ont voté à l'unanimité la reconduction de la grève pour aujourd'hui. Le rond-point de Regourd a ensuite été bloqué dans l'après-midi et, ce matin, une marche est prévue en direction de la mairie de Cahors. La crainte des salariés porte également sur la délocalisation d'activité : cinq chaînes de montage ont déjà été retirées du site de Regourd depuis début 2018.


Réunion houleuse hier

Après deux heures devant les locaux de la Maec et un refus initial par la direction de les recevoir, la délégation syndicale a pu finalement obtenir une rencontre qualifiée de «houleuse» par les syndicats. Aucun accord n'a été obtenu malgré les concessions des deux parties, la direction étant prête à abaisser d'une demi-heure le temps de travail hebdomadaire, à 38 heures.


G. Flynn : «Le projet va pérenniser le site»

Directeur général délégué de Maec, Grégory Flynn a décidé de jouer cartes sur table. Le dirigeant d'origine britannique mais bien installé dans son Cahors, marié à une Lotoise et dont les deux enfants sont scolarisés dans la ville, exprime d'emblée son attachement au site cadurcien, là où la manufacture a démarré son activité il y a 108 ans.

Ce rappel historique fait, Grégory Flynn situe l'entreprise dans le contexte économique actuel : «Nous subissons directement l'impact de la hausse des matières premières, aluminium et cuivre, les coûts de transport augmentent et la concurrence est vive sur nos segments de marché ; mais il y a, aussi, des perspectives de développement et les moyens de construire la Maec de demain». Solide, Maec dégage depuis trois à quatre ans un chiffre d'affaires en croissance : «Notre CA cette année, atteint 100 M€, il était de 78 M€ en 2014», précise le directeur général délégué. En revanche, entre 2017 et 2018, l'excédent brut d'exploitation a été divisé par deux. Grégory Flynn décrit «un effet ciseaux entre la baisse des prix de vente et la hausse des matières premières» qui pénaliserait Maec, avec comme conséquence des ressources financières «en forte régression».

D'où le projet d'entreprise «Perform» qui fait aujourd'hui débat parmi les salariés de Maec. «Notre volonté, assure le chef d'entreprise, est de faire évoluer la Maec tout en pérennisant le site de Cahors. Cela veut dire, ajoute Grégory Flynn, garder le développement des produits sur place, la recherche et développement, les bureaux d'études, les équipes marketing. Et aussi, lancer des projets, concevoir des produits plus compétitifs, poursuivre l'investissement sur place (2 M€ par an).»

Mais cette stratégie industrielle et logistique comprend un plan de compétitivité du site qui est au cœur du bras de fer social entre la direction de Maec et les syndicats CGT-FO. «Nous présentons ce projet aux salariés depuis le début de l'année, au rythme d'une réunion par semaine avec les partenaires sociaux qui s'opposent fortement à nos propositions.» Grégory Flynn précise : «On s'engage à pérenniser le site de Cahors et l'emploi, en contrepartie on demande quelques heures de travail hebdomadaires en plus dont une partie serait rétribuée. Tout le monde est concerné dans l'entreprise, à commencer par les cadres.»

Le directeur général délégué évoque une proposition gagnant-gagnant devenue aujourd'hui «incontournable».

Jean-Michel Fabre

 

HAUSSE DES PRIX DES CARBURANTS

le 05 November 2018

HAUSSE DES PRIX DES CARBURANTS

Non au racket qui frappe le pouvoir d’achat

La hausse massive des prix des carburants crée une émotion légitime. En effet tous les habitants sont touchés quels que soient leurs revenus. Nombreux sont les salariés disposant de petits revenus qui sont obligés d’utiliser leurs véhicules ne serait-ce que pour aller travailler, et pour qui ces hausses représentent une perte lourde de pouvoir d’achat.

Le PCF demande l’annulation de la hausse de la Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) pour 2019 pour l’ensemble des carburants. Les communistes militent pour une fiscalité écologique socialement juste. Il faut réduire massivement la production de gaz à effet de serre, et évidemment celles émises par les véhicules particuliers. Mais la hausse indifférenciée des prix des carburants n’est pas la bonne méthode : elle frappe le pouvoir d’achat des plus pauvres, pendant que les plus riches gardent leurs « droits de polluer ». Sous couvert de fiscalité écologique, le gouvernement ne fait qu’essayer de combler en partie le trou qu’il a creusé dans les caisses de l’État avec ses cadeaux aux plus riches et aux entreprises. Le racket sur les automobilistes frappe le pouvoir d’achat des plus modestes et n’a aucun impact sur l’environnement.

Il faut dissuader massivement l’acquisition de véhicules polluants. Il faut en tout premier lieu pénaliser fiscalement l’achat de grosses voitures polluantes ainsi que la part des véhicules diesel, dont la contribution à la dramatique pollution atmosphérique n’est plus à démontrer. Le PCF propose donc une forte hausse du malus automobile, à partir de 100 grammes de CO2 par kilomètre parcouru pour tous les véhicules à essence (et non 117 comme actuellement), et plus élevé pour tous les véhicules produisant plus de 120 grammes de CO2 par kilomètre. Pour les motorisations diesel, le malus doit démarrer dès 80 grammes de CO2 émis par kilomètre parcouru, et devenir plus élevé dès 100 grammes de CO2 par kilomètre.

Une politique pour une automobile plus vertueuse, conjuguée avec des investissements massifs pour les déplacements en transports publics et à vélo : c’est l’avenir des déplacements dans notre pays.

 

Sauver les Fonderies du Poitou

le 02 November 2018

Sauver les Fonderies du Poitou

Vendredi 9 novembre sur le parking du site, ZI Saint Ustre à Ingrandes,

Journée de mobilisation aux Fonderies du Poitou

9h00 : rassemblement, prises de parole

11h30 : prise de parole des soutiens (élus, partis politiques...)