le 06 October 2016
Communiqué de presse de Nicolas Bonnet Oulaldj: Notre projet de Halles Alimentaires plébiscité par les parisiennes et les parisiens
Notre projet de Halles Alimentaires plébiscité par les parisiennes et les parisiens
Aujourd’hui nous connaissons les premiers résultats du vote des parisiennes et des parisiens sur le budget participatif.
Dans le 10ème et le 14ème arrondissement, les projets de financements pour les travaux d’installation de Halles Alimentaires ont été largement retenus et même plébiscités.
Notre demande d’inscrire les projets de Halles Alimentaires au programme de la mandature est bel et bien en phase avec les aspirations des parisiennes et des parisiens. Il s’agit de promouvoir une alimentation de qualité, en circuit court, accessible à tous et garantissant une juste rémunération des producteurs.
Ces résultats confirment notre volonté d’accélérer la réalisation de Halles Alimentaires. Les engagements d’investissements doivent être tenus puisque votés en 2016 suite à la délibération proposée par notre groupe et adoptée à l’unanimité de notre assemblée.
Nicolas Bonnet-Oulaldj, Président du groupe Communiste - Front de gauche au Conseil de Paris
Contact presse: Raphaël VERRECCHIA 06.42.76.44.51 / 06.40.93.46.45
le 29 September 2016
Le budget 2017 est un exercice d'autojustification de la politique d’austérité mise en œuvre depuis 2012. Pour les locataires de Bercy : la croissance serait relancée, les comptes publics assainis et la justice sociale au rendez-vous en 2017. La réalité est bien différente comme le confirme le Haut Conseil des Finances Publiques qui doute fortement des prévisions de croissance et d’inflation retenues pour 2016 et 2017. Aussi, l’affichage d’un déficit public à 2.7 % signifierait une contraction encore plus violente de la dépense publique.
S’agissant des recettes, l'optimisme béat du gouvernement ne survit pas à la réalité : atonie de la relance de l’activité économique et poursuite de la baisse de la fiscalité des entreprises. Côté dépenses, les économies prévues sont improbables : UNEDIC, dépenses des collectivités territoriales et de l’Etat qui devra recapitaliser EDF, Areva, etc… Pire, le gouvernement diffère l’entrée en application de l’augmentation du point d’indice de la Fonction Publique et transforme la dernière tranche du pacte de responsabilité en une hausse du CICE, ce qui décalera l’impact budgétaire de 4.2 milliards d’aides aux entreprises de 2017 à 2018.
Malgré l’annonce d’un allègement de 1 milliard de leurs prélèvements fiscaux, l’austérité pour les ménages se poursuit. Depuis 2012, 35 milliards d’euros de contributions supplémentaires ont été mis à la charge des ménages alors que la facture des entreprises était allégée de 20 milliards. Plus grave, le budget 2017 propose de ramener le taux d’IS à 28 % et annonce son plus faible produit jamais connu (29 Mds), de quoi anticiper de nouvelles ponctions sur les familles.
Tombe à pic, le projet de prélèvement à la source pour 2018 : arme massive de restructuration des prélèvements publics et sociaux au profit du capital. Présenté comme une simple mesure technique de recouvrement de l’impôt, il camoufle un nouveau transfert des prélèvements fiscaux et sociaux sur les familles : par la mise à contribution à un nouvel impôt fusionné (IR/CSG) de contribuables jusque-là non imposables et la possible intégration à ce type de prélèvement d’un impôt comme la taxe d’habitation dont on connaît les risques d’augmentation. Enfin, il accentue le désengagement des entreprises du financement de la protection sociale notamment dans un premier temps de la branche santé.
le 09 September 2016
Comme nous, vous en avez assez de voir la parole populaire méprisée, ignorée, trahie.
Le Parti communiste lance une grande consultation citoyenne dans le pays pour débloquer la situation. Pour avoir un grand débat public, faire émerger les exigences populaires, ouvrir des solutions face à la crise. Un grand débat pour donner votre avis sur la France, l’Europe, le monde.
Vos exigences, exprimées et rassemblées doivent former un mandat populaire à rendre incontournable. Donc, à vous d’écrire la politique, à vous la parole !
Le questionnaire, proposé à 500 000 personnes dans le pays est un point de départ. Vos réponses seront synthétisées au niveau national et rendues publiques.
Vous pouvez télécharger le questionnaire ci-contre pour le remplir ou le faire remplir avant de nous le retourner ( par la poste à l'adresse indiquée ou scané par mail à pcf@pcf.fr )
Vous pouvez aussi remplir le questionaire directement par internet sur le site www.lagrandeconsultationcitoyenne.fr
le 18 August 2016
le 17 August 2016
Les élus communistes, Front de Gauche, tant au conseil de Paris, que Catherine Chevalier élue communiste du 14ème, ont fait en sorte de porter cet innovant projet, et de l’ancrer dans le champ de l’économie sociale et solidaire.
Le projet de halle alimentaire solidaire, que nous défendons, est un projet de campagne des municipales 2014, et soutenu par Anne Hidalgo, maire de Paris. C’est surtout une politique ambitieuse en matière d’alimentation. Son impact sur la santé n’étant plus à prouver, plusieurs études de santé publique ont ainsi démontré l’impact des inégalités sociales face à l’alimentation.
Pour produire sa propre alimentation, l’homme a besoin de terre, de semences, et d’eau, mais pour l’acheter il a besoin de revenus adéquats, et donc que l’état fasse en sorte que les politiques salariales et les filets de sécurité sociale permettent aux citoyens une alimentation saine, de préférence biologique. En tenant compte de la crise que traverse actuellement le monde agricole, nous voulons retisser des liens entre les territoires urbains et les territoires ruraux, l’approvisionnement en circuit court permet une rémunération juste du producteur, de réduire les marges pour proposer des produits frais à moindre coûts.
Dans notre arrondissement une halle alimentaire solidaire
- ouverte à tous,
- approvisionnée en circuits courts,
- proposant des prix abordables,
- proposant une vraie réflexion sur l’alimentation, au travers d’atelier cuisine,
- etc.,
devrait voir le jour prochainement, un lieu a déjà été choisi, proche du boulevard Brune, dans la ZAC Didot, en pied d’immeuble de la nouvelle résidence étudiante. Suivant pour ce choix de l’implantation, l’étude de L’IGVP, qui préconise d’être au plus près des quartiers populaires de la ville.
le 02 juillet 2016
le 26 June 2016
A l’issue de la consultation, 55,17% des électrices et électeurs de Loire Atlantique se sont prononcés en faveur du transfert de l'aéroport de Nantes vers Notre Dame des Landes.
Ainsi, après plusieurs décennies de débats et de controverses, d’échanges d’arguments entre opposants et favorables au transfert de l’aéroport, le résultat de cette consultation doit permettre de débloquer la situation.
Cela confirme la légitimité des élu-e-s et des militant-e-s communistes du département qui se sont engagés dans les institutions et sur le terrain en faveur d'un projet de transfert qui respecte toutes les populations - dont celles qui sont actuellement survolées - et l'environnement.
Ce choix s’impose aujourd'hui à toutes et tous. Pour ce qui concerne le Parti communiste français nous le respectons totalement et nous appelons les habitants et les salariés à se rassembler pour dépasser les raisons de la discorde.
Pour cela, le président de la République et le premier Ministre doivent, comme ils l’ont proclamé, créer les conditions de sa réalisation même si nous considérons qu'ils portent la responsabilité de la très mauvaise gestion de ce dossier. Pour ce projet comme pour d'autres, nous estimons que les procédures démocratiques de concertation doivent être considérablement améliorées afin de tendre vers une co-élaboration qui permette aux citoyen-ne-s de véritablement s'impliquer, d'être écoutés ou de pouvoir se forger un point de vue réellement documenté.
Nous avons contribué au débat public en donnant notre point de vue sur ce dossier avec le souci de respecter les points de vue favorables ou opposés au transfert. Les conditions que nous avons exprimées contenues dans notre dossier restent plus que jamais d'actualité afin de répondre aux attentes des habitant-e-s comme des salarié-e-s, sur le plan économique et pour l'emploi.
La levée du Plan d'Exposition au Bruit lié au fonctionnement de l'aéroport de Nantes Atlantique va constituer un atout indéniable afin de favoriser la construction de la ville sur elle même et de répondre à la demande de logements à dominante sociale.
Enfin, au moment où chacun s’interroge sur le contenu à donner à la poursuite de la construction européenne, nous jugeons, par exemple, que la déréglementation du transport aérien, sa privatisation comme la gestion des plate-formes aéroportuaires doit cesser et revenir au secteur public.
Toutes ces conditions sont essentielles au bien vivre des populations concernées en Loire Atlantique. Nous développerons les luttes rassembleuses nécessaires pour qu'il en soit ainsi.
Par Frédéric Boccara, Yves Dimicoli, Denis Durand, le 25 June 2016
Il résulte pour une large part de la souffrance de ce peuple face aux politiques d’austérité, de baisse du coût du travail, de privatisations auxquelles il est confronté depuis Margaret Thatcher. Et toute la responsabilité en a été attribuée à l’Union européenne, qui a adopté avec zèle ces principes néolibéraux depuis l’Acte unique de 1986. C'est un nouveau choc révélateur de l'ampleur du désaveu populaire vis à vis de l'UE néolibérale et des dirigeants nationaux qui, au mépris de plusieurs alertes, ont persisté dans leur soumission aux injonctions des marchés financiers. Ce vote a été porté par la droite et l’extrême-droite britanniques, récupérant la colère des gens mais pour prôner une politique de concurrence encore plus néo-libérale, entre nations. C’est donc un vote au moins double. Soumise aux marchés financiers avec un euro, monnaie unique, conçu pour servir leur domination, l’Union a servi de justification aux politiques antisociales et antinationales, elle est apparue comme première responsable aux yeux des citoyens. Avec l’appui ardent des dirigeants nationaux successifs, les peuples ont été dépossédés de toute maîtrise de leur devenir, leur argent devant servir quoi qu’il arrive à accroître les profits financiers.
La perspective immédiate au Royaume-Uni, c’est encore plus d'austérité avec le danger d’une nouvelle récession, plus de soumission aux marchés, plus de tensions et de racisme dans la société. Une nouvelle crise financière couve dans toute l’Europe, car ces politiques répandent le chômage, la précarité, les inégalités, la stagnation économique. Elles vont de pair avec le rejet des étrangers et la honteuse incapacité des États européens à accueillir dignement les réfugiés.
Cela mène à la catastrophe économique et cela nourrit la catastrophe politique avec la montée de l’extrême-droite en Autriche, en Hongrie, en Pologne, en Allemagne, et en France, selon les mêmes mécanismes qui ont permis aux forces les plus réactionnaires de gagner une majorité de Britannique au vote pour le Brexit. On sait où peut mener un déchaînement de la xénophobie et des nationalismes. Les séparations seraient encore plus coûteuses et douloureuses pour les peuples entre les pays beaucoup plus intriqués qui sont ceux de la zone euro, comme la France.
Les objectifs officiellement assignés à la construction européenne – paix et prospérité sur le continent voire, disent-ils, solidarité et coopération entre les peuples européens – doivent cesser d’être contredits par les moyens avec lesquels les gouvernements prétendent les atteindre : « concurrence libre et non faussée », monnaie unique monopolisée par les marchés financiers via une BCE à leur service, fuite en avant fédéraliste éloignant sans cesse davantage les décisions des citoyens.
De l’autre côté, les nationalistes de tout poil proposent une véritable Union sacrée de chaque nation derrière sa bourgeoisie prétendument nationale. Ce serait une folie. Cela lancerait les différents peuples européens dans un nouveau stade de guerre économique intra-européenne.
C’est pourtant ce que veulent faire les néo-libéraux ou les forces d’extrême-droite. Alors que nous souffrons du même ennemi : cette finance qui n’a de cesse d’attaquer l’emploi, de délocaliser et de soumettre les services publics.
Les fossoyeurs de l’industrie et des services n’ont pas toujours de nom, ou de nationalité. Ils n’ont pas plus de patrie que les fonds d’investissement qu’ils utilisent. Il faut donc les attaquer ensemble et au niveau adéquat ! Les fossoyeurs de l’emploi gangrènent aussi l’école et les services publics avec l’argent de la BCE et des banques qu’ils prêtent aux États. C’est pourtant l’argent de tous, celui du monde du travail, de la création et des retraités.
Nous savons donc où et de quoi se nourrit la finance.
- En France, cela commence par le retrait immédiat de la « loi El Khomri » et le choix d’un budget de soutien à l’activité, à l’investissement efficace ainsi qu’à l’école, aux hôpitaux, à la recherche, bref les services publics. Il faut en finir avec les politiques de baisse du coût du travail et de privatisations.
- En Europe, il faut un programme de soutien des dépenses pour les services publics, la protection sociale et l’emploi, bref, le développement des êtres humains. Cela exige de mettre en cause le « Pacte de stabilité » budgétaire, verrou des politiques d’austérité. Et il faut que l’action de la BCE change. Sur l’injonction du grand capital allemand et du fait de la lâcheté de dirigeants politiques comme François Hollande, elle a foulé aux pieds la volonté démocratiquement exprimée du peuple grec et de son gouvernement en disant : « appliquez les mesures que nous avons décidées pour vous, ou bien je ferme vos banques et je tue votre économie ».
Le pouvoir de la BCE est immense car il porte sur l’utilisation de l’argent des Européens ; mais sa vulnérabilité l’est aussi tant son implication dans le soutien aux marchés financiers a rendu l’Union dépendante de ceux-ci. La BCE a réduit ses taux d’intérêt à zéro, elle déverse 80 milliards d’euros chaque mois, mais sur les marchés financiers et sans changer les critères de distribution du crédit ! De là la faiblesse et la précarité de la reprise de la zone euro, à laquelle le Brexit peut donner le coup de grâce.
Ce ne sont pas les marchés, ce sont les peuples qui doivent décider de l’utilisation de ces euros. Cette exigence s’exprime dans toute l’Europe, par exemple avec la campagne « Money for people ».
- Tout de suite, avec une partie des 80 milliards d’euros mensuels, la BCE doit donner un ballon d’oxygène aux services publics (santé, enseignement, logement…) dans toute l’Union européenne au lieu de soutenir à bouts de bras les cours de bourse ! C’est possible à travers un Fonds de développement européen qui financerait aussi bien les États que les collectivités territoriales lorsqu’ils développent les services publics.
- Tout de suite, il faut appuyer la création d’emplois et de richesses dans les entreprises et non la spéculation. Une autre partie des 80 milliards de la BCE doivent servir à refinancer des crédits bancaires mais seulement si ces crédits financent des projets répondant à des critères économiques (création de valeur ajoutée), sociaux (emploi) et écologiques.
- Tout de suite, la BCE doit refuser toute liquidité aux banques si elles nourrissent la financiarisation, les délocalisations, l’évasion fiscale.
- cela demande de mettre en place dans l’urgence un suivi démocratique de l’action de la BCE et des banques centrales nationales qui, avec elle, forment l’Eurosystème. Il préfigurerait la transformation profonde de l’Union qui est à l’ordre du jour. Ce serait une pièce centrale de la redéfinition d’une Union de type confédéral entre peuples et nations libres, souverains et associés.
C’est ce que la France devrait réclamer à la table des négociations européennes. S’ils étaient responsables les dirigeants européens devraient s’atteler à la mise en place d’un Fonds solidaire financé par la BCE pour l’emploi et les services publics. Qu’est-ce qui empêche la France de mettre cela sur la table ?
Il n’est plus possible d’esquiver le combat pour une refondation de l’Union européenne, d’autres buts et pouvoirs et une autre BCE.
Dans l’immédiat, ce combat, ce seront les peuples qui devront le mener de façon convergente, en s’appropriant les idées nouvelles. Celles d’une souveraineté populaire sur l’argent et d’un tout autre modèle social et écologique en Europe.
le 16 June 2016
le 01 June 2016
Le gouvernement a choisi le bras de fer pour briser la contestation contre la loi El Khomri, et, au-delà, toute contestation sociale. Affaibli, minoritaire, il opte pour une stratégie dangereuse, violente, incontrôlable, que dénonce 100 intellectuels dans cet appel de la Fondation Copernic.