Section Tarnos - Seignanx

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Nuisance sur le Port : Un an de lutte !

 

Après une première manifestation le 12 novembre 2011 (200 personnes), une pétition recueillant plus de 2100 signatures de riverains, les rencontres avec M. le Directeur de la C.C.I., M. le S/Préfet de Dax, M le Président de Région Aquitaine, (sans toutefois celle avec M. le S/Préfet de Bayonne que nous attendons toujours) :

où en sommes-nous aujourd’hui ?

 

Un an après le début de notre combat, nous avons organisé le 12 novembre une conférence de presse pour faire un bilan public des premières avancées constatées, des attentes et des exigences qui restent à obtenir. Une chose est sûr :  ce combat, qui a déjà porté ses fruits, nous allons le continuer et le renforcer. 

 

En effet, au-delà de ce combat, nous sommes également en mesure aujourd’hui de faire des propositions concrètes que nous formulons concernant les conditions de développement de l’activité du port.

 

AJUSTEZ VOS NARINES : conformément à ses engagements, la direction de LBC (ex-sotrasol) a engagé des travaux afin de récupérer et d’incinérer des gaz de torche pour supprimer les émanations d’odeurs nauséabondes d’ici la fin de l’année. C’est une 1ère bonne nouvelle issue de notre action.

 

Un bilan plus détaillé est disponible ci-dessous. 

 

 

Port de Bayonne : toujours vigilants sur les nuisances

Article de Sud-Ouest du 16 novembre 2012, par P.P. Retrouvez cet article dans son contexte original : http://www.sudouest.fr/2012/11/16/toujours-vigilants-sur-les-nuisances-879856-4018.php

Le Front de gauche relaie la voie des riverains sur le cadre de vie et appelle les « pouvoirs publics » à se mobiliser.

 

 

Un an après un premier rassemblement à la Cité des forges (Boucau) et le lancement d'une pétition (plus de 2 100 signatures) pour dénoncer les nuisances liées à l'activité portuaire, le Front de gauche, relais des riverains sur cette question, entend occuper le terrain. Et réaffirmer sa vigilance.

Lors d'une réunion, en début de semaine, Joël Da Silva (PC) a listé les avancées et interrogations sur le front des nuisances. « Il y a des points positifs significatifs », admet-il. Le militant reconnaît des efforts de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI), gestionnaire du port de Bayonne. « Vous avez par exemple l'équipement d'une nouvelle grue avec trémie aspirante pour réduire les poussières lors du déchargement des cargos. »

 

Bons et mauvais points

Satisfecit également adressé à l'usine LBC, qui stocke des produits chimiques et met au point un « système de récupération des gaz de torche » pour lutter contre les émanations malodorantes de son activité. Un dispositif encore expérimental, sur lequel l'entreprise prévoit de faire un point prochainement.

Les citoyens vigilants, soulignent l'équipement du port de « de deux remorqueurs » dédiés aux interventions en cas d'incendie. Mais le collectif pointe ici une exigence encore non satisfaite : celle d'une base permanente de pompiers professionnels sur la rive droite. « Nous demandons aussi la création d'une route de contournement pour permettre l'accès à l'embouchure sans passer par la zone Seveso 2 de LBC ».

Les déchets métalliques de l'ancien Socadour encore en place, les « fumées noires » de Timac Agro, posent aussi question aux riverains. Ils demandent également une étude épidémiologique poussée sur la santé de la population de la zone portuaire. « Nous avons formulé cette demande auprès des pouvoirs publics, explique Henri Destouesse, secrétaire de la section du PC Tarnos-Seignanx. Nous allons renouveler cette demande, avec insistance. »

 

« Rien à l'horizon »

Comme ils demanderont sur la question du site de l'ancienne usine Fertiladour, propriété du groupe Roullier. Une bonne part de l'emprise est polluée. Des années de broyage de la monazite, minerai radioactif, ont laissé des traces profondes. En 2011, le Conseil régional qui souhaite acquérir les 7,5 hectares en bord d'Adour, a demandé à l'industriel de dépolluer. Et insisté sur la nécessaire application du principe pollueur-payeur. Depuis, « rien de visible à l'horizon », fustige le Front de gauche.

À l'exception toutefois d'un rapport d'étape présenté par le groupe devant le Secrétariat permanent pour la prévention des pollutions industrielles (S3PI). Ledit rapport planifiait des actions, pour l'heure en attente. Rappelons que, selon une étude de l'Association pour le contrôle de la radioactivité de l'Ouest (Acro), laboratoire indépendant d'analyse, une dépollution en profondeur coûterait dans les 20 millions d'euros.

Soit bien plus que la valeur du terrain, que la Région devait acheter 6 millions d'euros, avant de poser ses conditions à l'industriel. Ce qui ressemble à une impasse. Joël Da Silva insiste : « Les pouvoirs publics, le Conseil régional, les élus et la pression citoyenne doivent imposer à cette entreprise la mise en œuvre des mesures nécessaires pour dépolluer, dans les meilleurs délais. »

 

Bilan des un an de combat...

 

Il y a un an, le 12 novembre 2011, fut lancée une pétition dans la population avec un rassemblement dans un quartier proche du port, à la cité des Forges, lieu historique et symbolique de la tradition industrielle et ouvrière des deux cités voisines. Sur le thème ODEURS, POUSSIERES, DANGEROSITE : LE RAS LE BOL !

En ce lundi d’automne, à l’occasion de l’anniversaire de l’initiative du FDG de Boucau et Tarnos, une conférence de presse a été organisé pour faire le bilan des un an de notre lutte sur les nuisances du Port de Bayonne (Boucau-Tarnos). Des représentants du Front de Gauche, des riverains, des élus des deux communes ont participé à cette conférence de presse et ont répondu aux questions des journalistes, exprimant leur détermination. Nous ne lâcherons pas !

 

Des journalistes de la presse écrite, radio et TV régionale ont assisté à cette conférence de presse au cours de laquelle nous avons rappelé ce qui nous animait fondamentalement : prendre en compte la colère des habitants directement impactés par ces nuisances, de transformer cette exaspération en action citoyenne concrète pour faire bouger les lignes ; sous le slogan « oui au développement économique et industriel encadré mais pas à n’importe quelles conditions ni à n’importe quel prix sur le port de Bayonne ».

C’est en quelque sorte la déclinaison de notre programme, l’humain d’abord du Front de Gauche : engager une politique d’aménagement et de développement industriel du territoire fondée sur les exigences d’emploi, de qualification, de recherche et d’environnement.

Cette nouvelle façon d’entreprendre, de produire et d’échanger mènera à un nouveau type de croissance, plus humaine, sociale et écologique.

La présentation de l’étude "Port de Bayonne : perceptions des habitants des communes riveraines" réalisée par le CSA pour la Chambre de Commerce et d’Industrie Bayonne Pays Basque est très riche d’enseignements et démontre que nous sommes parfaitement en phase avec une large majorité des habitants des communes concernées.

Des avancées concrêtes

Au bilan, nous constatons que des points ont avancé concrètement suite aux entrevues avec le Président de la CCI, le sous-préfet des Landes à DAX, le président du Conseil Régional à Bordeaux. Nous avons également participé activement au débat public sur l’élaboration du Plan de Prévention Risques Technologiques (PPRT) initié par la DREAL autour de l’entreprise LBC. Enfin la nomination, dans l’année écoulée, d’un nouvel inspecteur de la DREAL dans notre région permet la perspective de contact direct avec les pouvoirs publics. Nous lui avons, d’ailleurs, demandé une entrevue.

Côté positif, nous enregistrons avec satisfaction le respect de certains engagements avec la mise en œuvre d’une grue sur le port équipée d’une trémie aspirante acquise par la CCI afin de réduire significativement les poussières au moment des opérations de chargement /déchargement des cargos.

L’équipement de deux remorqueurs de capacité d’intervention incendie avec des pompes de 600 et 400m3/h.

La mise au point chez LCB d’un système de récupération et d’incinération des gaz de torche pendant les opérations de dépotage afin de supprimer les échappements à l’atmosphère les émanations nauséabondes. Ce dispositif expérimental  est en cours d’installation. Comme s’y était engagé le directeur du site.

 

Et d'autres à concquérir !

Toutefois ces quelques avancées notoires n’occultent nullement des points durs du dossier :

Les exigences d’une base permanente de pompiers professionnels, côté rive droite, de la réalisation d’une route de contournement pour permettre l’accès à l’embouchure sans passer dans la zone  SEVESO 2 de LBC.

Notre étonnement de voir s’achever le laminoir alors que des déchets (ferrailles) n’ont pas été évacués et un ancien bâtiment/hangar de Socadour n’est pas  démoli. Locaux amiantés par la couverture en plaques en fibro-ciment. Comme nous le verrons ultérieurement pour les hangars de l’ancien site de Fertiladour.

Les fumées noires des cheminées de TIMAC AGRO dont on ne connait pas la teneur.

La dépollution/décontamination du site de Fertiladour sur la commune de Boucau a fait l’objet d’un point particulier.

Il est également un point singulier qui a rapport non plus au matériel, aux techniques,  mais aux hommes. Nous avons demandé une étude épidémiologique sérieuse. Plusieurs facteurs de risque peuvent être suspectés. Des médecins du secteur s’en sont émus. Nous allons également renouveler, avec insistance, cette demande auprès des pouvoirs publics.

 

 

Pétition : Odeurs, poussières, dangerosité : Ras-le-bol ! Nous exigeons des réponses !

 

Oui au développement économique et industriel encadré, mais pas à n'importe quelles conditions ni à n'importe quel prix sur le Port de Bayonne !    Nous exigeons : - Plus de transparence et d’informations - La création d’un poste de secours sur la rive droite de l’Adour - La création d’une Commission Locale d’Information et de Surveillance - La création d’un CHSCT de site - La réalisation de travaux de rénovation et de sécurisation du Port - La sécurisation maximum et le contrôle de tous les sites et de l’acheminement de matières dangereuses - Le développement du frêt pour acheminer les marchandises au port, ce qui implique la défense des wagons-isolés et l’investissement dans l’entretien des réseaux contre la logique du «tout-camion»

GLOSSAIRE

 

- SPPPI (S3PI) : Secrétariat Permanent pour la Prévention des Pollutions Industrielles.

 

- CCI : Chambre de Commerce et d’Industrie.

 

- DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement.

 

- PPRT : Plan de Prévention des Risques Technologiques.