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2012 - Le programme du Front de gauche - L'intégrale

L'humain d'abord - L'intégrale

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L'humain d'abord - L'intégrale

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Propositions pour améliorer les conditions de travail des saisonniers

  Déclaration d'Alain Baché au sujet du Plan régional pour les saisonniers, lors de la séance du 24 octobre 2011 Monsieur le Président, chers collègues,   Nous nous félicitons que le conseil régional s’intéresse aux enjeux liés à l’emploi saisonnier appelant à une réponse globale et structurée. Nous le savons, l’emploi saisonnier connaît l’instabilité des parcours, trop souvent la précarité et parfois de nombreux manquements de la part des employeurs au code du travail.   Nous serons attentifs aux travaux réalisés sensés aboutir à un règlement d’intervention sectoriels de la Région.   Pour apporter dès maintenant au débat, nous avons de nombreuses propositions que nous travaillons depuis un certain nombre d’années qui nous l’espérons pourront servir à la réflexion.   Par exemple, nous proposons :

  • l’organisation de tables rondes régulières dans la Région à l’instigation du Préfet sur les problématiques de la saison,
  • la mise en place et réunions régulières d’une commission régionale de concertation sur le logement des saisonniers, présidée par le Préfet.
  • En matière d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail, nous proposons la création à titre expérimental de CHSCT de station ou de site.
  • Pour le transport, la région pourrait aider par une carte transports quasi gratuit pour les travailleurs saisonniers
  • La création d'un observatoire régional de la saisonnalité.
Vous voyez Mr le Président, mes chers collègues, le Groupe Front de Gauche Aquitaine cherchera à être constructifs sur ce sujet.  Toutes nos propositions ici  

Cahiers citoyens : Un débat fructueux !

Par Olivier Dartigolles, le 20 August 2011

 

  Nous étions plus de 60, communistes ou non, à nous retrouver le vendredi 25 mars autour des cahiers citoyens distribués au porte-à-porte pendant près de 6 semaines. Oliver Dartigolles, porte-parole national du Parti Communiste Français, était venu de Pau afin de faire remonter à Paris nos principales propositions ou critiques. Car l'idée est bien celle-ci : construire "de la base" un programme populaire et partagé, afin que nos futurs députés et candidats aux différentes élections nationales s'appuient dessus.      Petit compte-rendu non-exhaustif des propositions qui ont été faîtes lors de ce débat :   - Salaires : Augmenter le SMIC à 1600€, mais ne pas s'en contenter, sous peine de retrouver le problème dans 5 ans. Les loyers doivent être baissés et fixés par la loi, l'alimentation de base doit être plus accessible, l'accès aux soins réellement gratuit pour tous etc.   - Social : Mettre en place une réelle politique en faveur de l'emploi, notamment des jeunes, instaurer la retraite à 60 ans maximum, avoir une vraie politique de réussite de chaque élève, interdire les licenciements boursiers, mettre en place d'une allocation jeunesse d'au moins 800€ par mois...   - Démocratie : Mettre fin au présidentialisme, garantir l'indépendance de la justice et des médias, donner plus de pouvoir au Parlement, mettre en place une démocratie locale plus affirmée, augmenter le pouvoir de contrôle et de décision des citoyens,  donner plus de pouvoirs aux salariés au sein des entreprises, assurer l'égalité homme-femme... En clair, exiger l'avènement d'une VIème République, sociale et participative.    - Energie : Il nous est impossible de sortir du nucélaire du jour au lendemain. Il nous faut donc nous assurer que l'entretien des centrales soit effectué en dehors de toute volonté d'économie ou de rentabilité, il est urgent d'investir beaucoup plus dans la recherche d'alternatives, l'accès à l'énergie doit être un droit pour tous et donc, il est urgent de mettre en place un réel service public de l'énergie.   - Financement : revaloriser l'imposition en la rendant plus juste : les riches paient proportionnellement moins que les plus démunis, il faut inverser la tendance. Les grosses entreprises qui profitent des services publics et de la main-d'oeuvre locale doivent contribuer plus fortement au financement des premiers et au bien-être des seconds (participation plus importante aux financements des retraites, de la formation, de la protection sociales...), taxer les revenus financiers, créer un pôle public bancaire

TRANSPORTS : DE QUOI PARLE-T-ON ?

le 21 August 2011

TRANSPORTS : DE QUOI PARLE-T-ON ?

 

Ci-dessous la tribune publiée dans le Sud-Ouest du 11 juillet 2011 d'Alain BACHE,Conseiller Régional d'Aquitaine     L'arrivée d'une ligne LGV dans notre région suscite débats, échanges. Quoi de plus normal quand il s'agit de projets de cette importance ? Sauf qu'on en oubli parfois de faire le lien avec l'ensemble de la problématique des transports (routes, aérien, fluvial, rail). Nous ne pouvons détacher l'ensemble de ces problématiques. L'aspect coût ne peut à lui seul être pris en compte, surtout au regard des débats qui existent, notamment ceux liés aux questions environnementales et énergétiques. Dans le contexte actuel, le train retrouve une pertinence mais personne, y compris à la SNCF, n'avait anticipé un tel retour en grâce du train. A titre d'exemple, dans notre région, la fréquentation des TER a augmenté de plus de 42% ces dernières années. Il y a donc lieu à réfléchir et décider de développer le réseau ferré en France, mais aussi en Europe. Aujourd'hui, il y a lieu de faire le bilan de la réforme de 1997 qui a séparé la SNCF en deux entités, SNCF et RFF, car il en réalité nous allons tout droit vers une impasse financière. Ce modèle n'optimise pas la dépense collective. RFF cherchant à tout prix des ressources en augmentant les péages ce qui contraint la SNCF à consacrer une part importante et sans cesse croissante de ses moyens au péage. Aujourd'hui, il est une évidence, nous avons besoin d'un pôle public national du transport. Faut-il rappeler que le réseau existant souffre de dizaines d'années de sous-investissements et que la dette du système ferroviaire n'est pas une mauvaise affaire pour tout le monde puisque les intérêts de la dette de RFF s'élèvent annuellement à un milliard d'euros et que l'État contraint la SNCF à lui verser des dividendes (69 millions d'euros pour 2010) qui s'ajoutent aux 3,6 milliards d'euros de péage pour faire rouler les trains ? Ce qui est sûr c'est que nous ne pouvons pas continuer dans les mêmes logiques, ainsi que dans les logiques du tout-camion. Donc tout doit être mis en œuvre pour développer le réseau ferré pour irriguer l'ensemble des territoires pour une égalité d'accès des populations. Il est également un besoin : la rénovation des voies existantes, mais cela ne peut suffire si l'on veut rompre avec ces logiques. Pour développer le rail, il est nul besoin d'un partenariat public privé, c'est triple bingo pour VINCI, pas plus qu'une ouverture à la concurrence qui ne se traduira que par une augmentation des prix et une dégradation du service rendu. On sait ce qu'il en est de l'ouverture à la concurrence du fret, le bilan est désastreux. Il est donc urgent d'investir dans le ferroviaire. D'une part pour pouvoir rompre les logiques actuelles du tout-camion, et d'autre part pour lutter efficacement contre le rejet de CO2. Le coût n'étant que secondaire -on trouve bien des milliards pour faire la guerre, pourquoi ne seraient-ils pas utilisés pour le développement humain ? Pour établir une certaine vérité, les élus du Front de Gauche, du Parti Communiste Français, du Parti de Gauche, n'ont à aucun moment voté pour le projet actuel de la LGV. Nous avons une conception d'une politique des transports conquérante et novatrice et ce en cohérence avec les besoins des hommes et des territoires. Celle qui fait du transport et des déplacements un enjeu national qui va de la vie quotidienne au développement économique du pays à un moindre coût social, environnemental et économique. D'ailleurs, il serait normal qu'un bilan soit effectué sur la décentralisation des TER et que la Région, puisqu'elle a cette compétence, soit très exigeante vis-à-vis de l'État, de la SNCF et de RFF. Exigeante sur les moyens humains qui assurent le bon fonctionnement des services et de la sécurité des voyageurs, exigeante sur le maintien des gares existantes ainsi que sur leur développement, exigeante sur le maintien des sites de triage des wagons comme le site de Hourcade, et que soit demandé que les investissements d'aujourd'hui consacrés au système ferroviaire soit considéré comme une avance remboursable due à la Région.   Alain BACHE Conseiller Régional Président du Groupe Front de Gauche